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Lundi 12 Février 2024

 

Surprise au reveil, sur la bande d'herbe le long du trottoir, il y a des sangliers, en pleine ZI, qui ont l'air de bien s'éclater à faire des trous de partout. Le gars du service espace verts de Martorelles est en PLS. En fait, il y a un élevage de sangliers pas loin, ils se sont échappé de l'enclos, ils ont pas envie de finir en boite de pâté. Dès que la coupure de 11 est bonne, je vais me mettre en place, un complet au transpal à main au reveil, rien de tel pour se mettre en forme. Bien sûr, pas de douche, faut pas rêver.

Par flemme, je fais le bandit, je fais pas le grand tour en repartant, je coupe par la Ronda Littoral. C'est interdit, c'est vrai, mais c'est tellement plus joli et plus court... C'est bon pour la planète. Vu l'heure, y a pas de bouchon, en 30 minutes je suis quai 3 chez le client. Ludo est en place, un Espagnol aussi qui fait le Toulouse. J'ai le bon numéro : St Priest-Pusignan. Tout le monde plie les gaules assez tôt, mais moi je dois attendre une palette de fraises. elle doit encore être à Palos de la Frontera, parce qu'à 17h ils m'ont donne le feu vert. Malgré tout, la semi est archi full, il a même fallu dépoter une palette de kiwis.

En partant à 17h, forcement c'est le bazar, mais pas de carton nulle part, c'est déjà ça. Quand Barcelone est derrière moi on peut respirer un peu. Je stoppe mon élan quand même à Figueras ou je vais au pas de course prendre la douche chez senor Padrosa. On est pas des chiens. Avec toutes ces minutes perdues, je peux pas dépasser Montpellier, je me mets en vrac sur l'emplacement de dépotage des citernes, juste 30 minutes le temps d'attraper un café. Il est déjà 2h quand j'arrive à St Priest, pour attraper les palettes du client j'en ai quelques une à bouger, refaire la palette de kiwis, ça m'occupe presque une demi heure. Du coup, j'arrive en même temps que les maraichers à Pusignan. A 3 pour vider il y en a pas pour longtemps, je traine pas et je vais au paddock faire de beaux rêves.