| Carnet de bord de Décembre 2019 | Partager sur Facebook |
Comme on dit, faut pas être supersticieux, ça porte malheur. Y en a beaucoup qui aiment pas le vendredi 13, moi ce que je vois c'est que c'est un jour comme un autre, à la difference près que c'est un vendredi et qu'à priori ça fait rentrer à la maison. 9h de coupure, il est 7h10 c'est parti pour vider avant midi à Vendargues. Ce matin, ça roule plutôt tranquille dans une météo assez agitée, je passe Girona nord, quand j'entends un fracas énorme, un bruit de verre cassé, je pige que dalle. Je m'arrête au premier parking, j'avais pas besoin de ça aujourd'hui. Le toit ouvrant à litteralement explosé, j'ai pas pris de pierre, j'ai rien compris. La grosse pluie est pas loin, faut trouver une solution. Je prends des sacs poubelle, du gros scotch et je monte sur le toit, et c'est bien la merde, y a des bouts de verre de partout, vis ma vis de fakir.
Quand je roule ça fait un bruit d'enfer, et au moment d'arriver à Perpignan, le vent est si violent que tout s'arrache, je m'arrête chez Volvo à Perpignan. Il pleut, c'est génial. J'attends une heure avant que je puisse rentrer le camion, Cedric à Valence avait dit au mecano de recuperer un fond de caisse de pièces mécaniques en PVC, on a découpé ça à la taille du toit, et heureusement que j'avais du gros scotch solide, sinon ça serait marqué BANDE DE GARANTIE sur toute la cabine.
Le vent est si violent, et il pleut si fort entre Perpignan et Narbonne que je pense que tout va s'arracher, et puis finalement non, ça a tenu. Arrêt douchas rapidos à Narbonne, je suis plus qu'en retard aujourd'hui. Je remets le compteur à 0.
A 13h30 pile je suis à la plateforme des materiaux à Vendargues, 5 minutes pour vider, y a bon. Bien sûr c'est la misère pour retraverser dans l'autre sens, Christophe à Bren m'attend pour 16h30 maxi, y a pas à chier c'est tendu du fion. Je grapille chaque seconde que je peux ECOROLL réglé sur 4 étoiles. Il est 16h20 quand je me mets à quai à Bren, Christophe est content, mais pas autant que moi. Sauf qu'à un moment donné, une palette s'est cassé en deux avec 4 fûts de pulpe, il a fallu relever les fûts et les remettre sur une palette, on avait pas besoin de ça.
Reste plus que le carrelage avant 18h à Beaurepaire. J'ai déjà 3h48 de guidon, ça fait donc 42 minutes pour arriver à Beaurepaire. C'est pas lourd, je tente. Coup de bol, personne pas de grumeaux, le carrelage est bien secoué, mais c'est pas grave. Le compteur affiche 4h33 quand je pose dans la cour du marchand de materiaux, on vide tranquille, y a du café gratuit, c'est ce qu'il me fallait.
De là, je rappelle Volvo, le système d'ouverture n'existe plus, il y a un nouveau modèle, ils savent pas quand ils pourront l'avoir. SUPER. Retour à Jarcieu ou c'est la guerre. Il faut que je sois parti avant 19h si je veux faire moins de 13h d'amplitude aujourd'hui. Coup de bol, ça charge vite, j'ai 2 clients dans le 26 lundi matin, à la campagne en plus, et ce week-end je serais avec ma chérie et surement les enfants aussi, et ça c'est super important. Il est 20h07 quand je ferme la journée, avec 3 minutes de marge. Décalqué.