Carnet de bord de Septembre 2022 | Partager sur Facebook |
6h15, je décolle, toute la nuit j'ai entendu le bruit des relaimans, c'est costaud les bequilles vu comme ça ramasse, il y en a des plus délicats que d'autres au moment d'atteler. Cap sur Paris, capitale de la France avec mon tank au cul. J'ai envie de gerber avec ce machin derrière, ça tape, j'ai l'impression d'être au volant d'un G290. D'un autre côté, tu t'endors pas. 2h plus tard je me gare à la Leclerc d'Archères juste avant le péage de Fleury, vu le merdier au sud de Paris, j'ai largement le temps de prendre mon bain.
Derrière moi, il y a Georges, celui qui a récupéré mon ex FH500, vu qu'il a pas trop l'habitude de venir dans le secteur je l'attends, le temps qu'il fasse sa coupure, moi ça me fera 3h d'arrêt, c'est très bien 3h de coupure. On a eu le temps de prendre le café avec Georges, largement et aussi de checker 1000 fois la traversée de Parigi. Finalement, on le fait à la cool, A104 N118 pour rejoindre l'A13, on respire après Poissy, et c'est même plus calme ensuite. Les Tank sont à déposer à Saint-Vigor-d'Ymonville, c'est juste au début du port en fait, ça va super vite, en 5 minutes c'est livré.
C'est aussi là que nos chemins se séparent avec Georges, parti de la kommantur, la carte commence à roussir. De mon côté je zappe la capitale, ce serait une très mauvaise idée de traverser à 17h. Va pour Evreux, Dreux, Chartres. Là aussi, y a des bouchons, ça s'améliorera jamais par ici. Même si ça bouchonne un peu, c'est moins pire que Paris. Je récupère l'autobahn à Arthenay, après c'est tout droit, tout shuss. Ce soir je fais pêter une 10h parce que j'ai pas fait gaffe, j'avais 9h pile quand j'ai regardé, c'est couillon. En même temps, en solo j'étais pas trop inquiet pour me garer. Du coup, j'ai tracé jusqu'à Vierzon, il drache en ce début de soirée, ça part bien. Je me suis planqué tout seul dans une petite ZI tranquillos.