Carnet de bord de Octobre 2020 | Partager sur Facebook |
Il y a un mec qui a eu la lumineuse idée de decrocher son container frigo juste à côté de moi, c'est affreux le bruit que ça fait, je préfère de loin le mien de buit de frigo. Les bruits de frigo, c'est un peu comme les pets, on aime bien les notres, mais on deteste ceux des autres. Quoi qu'il en soit, je mets les voiles à 3h, c'est encore relativement calme sur l'A9, je roule dans le sillage d'un Stroeble, c'est vraiment beau une citerne la nuit ! Bien sûr il y a comme chaque nuit de longues séries de travaux, je croise même un Vosgien qui se croit entre Leeds et Manchester, plus je monte, plus ça se rempli sur l'A7, je me pose à Isardrôme après avoir fait coucou à Yoyo le touriste qui s'en va livrer ses boissons à Miramas.
Coup de bol, je tombe pile au moment ou les douches sont en plein nettoyage, par contre, il y a un gros malin qui a volé tous les porte manteaux des douches, faut déjà être un sacré crève la dalle pour faire un truc pareil, obligé de poser mon magnifique sac Intermarché en plastique au sol.
46 minutes plus tard, je reprend le chemin, direction Venissieux. L'heure de pointe commence a se tasser, mais l'A46 est coupée. Heureusement je vais pas par là, je pose mes 4 palettes de bobines de papier chez un imprimeur au pied des tours HLM en pleine rénovation. Mais ça restera toujours des tours. La suite est à St Quentin Fallavier, chez Yusen Logistic. Le dernier coup que j'ai fait du Yamaha on chargeait encore à Santa Perpetua et ça vidait à Satolas, il faut suivre. Quoi qu'il en soit ça a été super rapide pour vider, le cariste c'était pas une mouligasse.
Reste à livrer ma mini palette de 75kg qui est toute seule dans la semi, j'y ait mis une sangle quand même pour pas qu'elle se fasse la malle vu que je dois la livrer à Cours la Ville et que c'est pas vraiment rectiligne pour y aller. Jusqu'à Tarare ça va, après, ça tourne bien. Le coin est toujours aussi joli tant qu'il neige pas et surtout entre midi et deux, tout le monde mange, ça roule nickel. Un coup de klaxon en passant devant chez Gedimat à Cours La Ville, ou Chris 42 attend l'ouverture pour vider. Pour poser ma palette ça a pris 5 minutes, j'ai attendu pour en faire 15 de pause.
Et puis, j'ai foncé au Coteau, ou j'ai un voyage URGENT à vider demain avant midi à Barcelone. Un camion Polonais fait le même voyage que moi, mais il a une heure d'avance. Bien sûr, c'est urgent mais ils se sont perdus dans les palettes, ça traine. En partant j'hésitais un peu pour la route à prendre, en KM par la Vallée du Rhône ou par l'A75, c'est pareil, mais au moins j'évite St Etienne et Givors ce soir. C'est le gros orage quand je passe Clermont et son interminable zone de chantier, j'échoue avec 9h50 dans la ZI d'Issoire, bien caché à l'ombre d'une ligne à haute tension, 16h45 finito !