Carnet de bord de Juin 2021 | Partager sur Facebook |
Cette fois-ci, je crois que nous y sommes, l'été arrive. Trop chaud, mauvaises nuits et manque de sommeil, c'est parti pour plusieurs mois de galères nocturnes. Mais bon, la piscine est en route, le jardin est encore joli, je peux aller tâter du goudron. 5h du matin, c'est l'heure de quitter mon village, pour être à 7h30 à Vitrolles, il n'y aura rien de trop. Le jour est déjà bien levé quand j'enquille l'A7 13 minutes plus tard.
Passé Cavaillon ça commence serieusement à se charger, et ça bouchonne juste au niveau de la sortie Vitrolles, j'en demandais pas tant, à 7h27 je suis dans la cour de chez Rocca. Le client avec qui j'avais RDV a un leger retard, mais en 10 minutes c'est vidé, j'ai plus qu'à me sauver. On va considerer que d'un point de vue livraisons, la journée est pliée, reste plus qu'à se rapprocher au maximum de Massa pour demain. J'avais encore jamais eu l'occasion de prendre la nouvelle D9, tout en 4 voies pour rejoindre Aix, ça change la vie. Par contre j'ai halluciné, le bouchon direction Marseille remonte pratiquement jusqu'à La Barque ce matin, impressionant. Passé le péage de Fréjus, j'ai 4h20, il est grand temps de faire la pause, je me gare au calme pour une bonne coupure de 45 à l'Esterel, au calme.
Finalement, le contournement de Nice passe pas trop mal, mais le pire est à venir si j'en crois Google Map. Je me paye une bonne douche café à l'Autoport en ruines de Vintimille et je me taille. Effectivement après Albenga c'est vraiment la misère, j'ai paumé bien 45 minutes pour faire 10km. Après, c'est travaux sur travaux, une misère pas possible. Dans le tunnel vers Arenzano, j'ai fait la connerie de l'année, en principe je roule légèrement décalé sur la file du milieu parce que le tube n'est pas très régulier, il y a des sortes de bosses, mais pourquoi aujourd'hui j'étais bien dans l'axe je sais pas, et le côté du frigo a pas aimé du tout, après coup je me demande si le tunnel était bien éclairé vu que je me fie souvent au marques dans le béton. J'ai trouvé le temps bien long avant de me garer, j'arrivais pas à voir les dégats dans les retros. Déjà c'est pas enfoncé dans la caisse, mais la cornière a pris cher, pas fier de moi du tout !
On se rassure comme on peut dans ces cas-là, c'est que de la tôle, y a pas de morts, mais ça fait vraiment chier, et encore plus quand t'es passé là des centaines de fois. Je me trouve une place à Sestri Levante avec 8h50 de volant, première 11 de validée, c'est déjà ça. J'en profite pour regarder les dégats, si on se met très loin du camion, ça se voit pas !