Carnet de bord de Mars 2022 | Partager sur Facebook |
Enfin, il a plu ce week-end, il était temps que ça arrive, j'ai vu le moment qu'on allait être obligé d'arroser ! On a eu du bol, c'était une bonne pluie fine et régulière, parfait. En partant j'ai eu l'oeil attiré par un truc qui brillait dans la lueur de ma torche, un poisson ! Sorti de la flotte. J'ai bien cru qu'il était mort, mais non, il bougeait encore, je me demande bien comment il s'est retrouvé là. J'ai eu chaud, ça fait au moins 10 ans qu'il est dans le bassin, jamais une bulle plus haute que l'autre, ça m'aurait fait de la peine. A 5h pétantes je mets les voiles, en appuyant le moins possible sur la pédale de droite. On y allant molo ça limite les dégats, mais surtout pour arriver à Sury à 8h c'est un peu tôt mais au moins j'évite les bouchon du matin à St Etienne.
Je suis largement le premier pour vider ce matin, et c'est bas les masques aujourd'hui. C'est pas très prudent, peut être un peu prématuré, mais ça fait du bien ! En 20 minutes, j'ai 5 palettes en moins, j'ai plus qu'à ressauter La Loire et finir de vider le reste à Andrezieux chez SNF. Il fait un froide gueux ce lundi dans le quartier, il a même dû neiger pas loin, pas mal de voitures ont une bonne couche de neige, surtout le 43 bien sûr. Un bail que j'avais pas livré ici, mais c'est toujours aussi rapide pour ce produit, à 9h30 c'est plié. Je fonce me mettre quai 23 au groupage, bonne pioche je peux caler 3h à quai, c'est parfait. A la douane, 2 Ukrainiens sont en attente, 2 chauffeurs bien trop vieux pour faire la guerre.
A 13h c'est chargé, fait exprès j'avais 2h55 de coupure, j'ai sagement attendu 5 minutes de plus. La semi est pleine comme un oeuf, j'ai plus qu'à mettre le cap au sud tranquillement. Régulateur calé sur 85, ça roule tout seul avec à peine 9t. Quel bonheur de rouler dans un camion comme ça ! La pluie refait son apparition vers Nîmes et à en croire les grosses ornières dans les champs et les pieds de vigne dans l'eau, ça a pas fait semblant de tomber sur l'Herault et l'Aude. Les dernières minutes de la journée sont les plus stressantes, il me reste juste 5 minutes quand je passe l'ancien péage de La Jonquera, moi qui voulait plus y venir, ça fait 2 fois en moins d'une semaine. Je me gare à la Sol avec 8h59, respiration, zen oufffffff.