Carnet de bord de Octobre 2022 | Partager sur Facebook |
Hier soir il faisait chaud et je me suis endormi avec les fenêtres ouvertes. Mais voilà, on est quand même mi otobre et c'est le Nord de l'Espagne, du coup j'ai pris la crève. Le cariste arrive juste avant 8h, pas loin de 2 ans que j'étais pas venu, à une époque c'était parfois 2 fois dans la semaine, surtout quand c'était à Cornella dans un trou à rats. Maintenant que c'est facile, on vient plus. Il est toujours aussi speed, en 30 minutes c'est vidé rangé, papiers signés, à dans 2 ans.
C'est la mort dans l'âme que Maryan m'a refilé un complet Castelgalli. Moi ça me va. C'est dans le sens opposé au rush du matin, encore mieux. Heureusement, j'avais checké map avant, il y a un carton sur l'A2 et un méga bouchon à la clé. J'y ai échappé, OUF. Coup de bol, il y a pas d'autre camion, à quai direct, 2 mecs pour charger, incroyable, à 10h je suis chargé avec 24 IBC pour le 72. C'est tellement rare que tout aille bien que ça me fait flipper. J'avais repéré depuis un bail cette station lowcost à Vic, je me dis que ça serait pas plus con que d'aller y faire un saut. J'ai mis en mode ECO, c'est vrai, ça rame dans les côtes, mais j'ai le temps. Au téléphone, ils m'ont cerifié pouvoir faire une vraie facture, mais finalement, la fille à la caisse n'y pige que dalle et le responsable n'est pas là, ils vont envoyer ça par mail. Je sens que j'ai pas fini de passer des coups de fil.
Retour tranquillos sur le plancher des vaches, et en route j'ai calculé vite fait ma conso, 34L chargé à bloc par la 88, c'est pas si pire. Passé Narbonne, je suis assez surpris par le trafic sur l'A9, j'avais entendu le mot pénurie de carburant, en tous cas par ici non, y a pas pénurie de débiles ! D'un autre côté j'en ai peu rien à cirer de tout ça, du gasoil, pas de gasoil, quand y en aura plus du tout on va bien rigoler. Calé à 82 j'ai pas à beaucoup reflechir. Ils ont tous le feu au cul, c'est toujours drôle de voir ça du haut d'une cabine, ça en dit long sur l'éducation, le savoir vivre de tous ces gens qui se font des crasses à longueur de kilomètres.
A 19h30, je me gare à la maison, une méga soupe au chorizo me tends les bras en même temps que ma crevette, c'est ça le bonheur !