Carnet de bord de Octobre 2024 | Partager sur Facebook |
Reveillé à minuit et des boulettes, je me lève doucement. A 1h pile je mets en route et je me sauve. Un coucou au Grec qui dort pas, il a le temps de mater des films vu le programme light qu'il a. La fête est bien finie à Caldes, y a plus personne dans les rues, il me faut quand même un bon quart d'heure pour arriver sur l'AP7 forcement deserte vue l'heure, et c'est tant mieux. Il y a même un peu de brouillard passé Barcelone, mais rien de méchant, ce matin, c'est vraiment très très calme, le peu de parking sur le trajet degueulent de camions, je pense qu'il y en a vraiment qui passent le dimanche là, garé à moitié dans les rigoles la cabine toute tordue, motivés les types. C'est à peine arrivé sur Valencia que ça bouge un peu, j'ai même hésité à couper mes 45 à Sagunto, et puis j'ai été jusqu'à la dernière minute de volant dans le poligono de Riba-Roja. Sans le faire exprès, je me suis garé pile vers un bar qui ouvre pile à 5h30, et il est 5h30. Merci.
46 minutes de coupure, et je me taille. Il s'agit maintenant je faire hurler les 500 poneys sur les premiers kilomètres de l'A3. Chargé bien bien lourd, j'ai même doublé un camion, j'en croyais pas mes yeux, et un Scania en plus, là, c'est vraiment une preuve de plus que Volvo, c'est du costaud. Une fois sur le pleteau on respire un peu. C'est bien calme de ce côté-ci aussi. Le jour se lève enfin quand je passe San Clemente, il y a un siècle que j'y ai pas mis une roue on dirait que c'était hier. Mais ce matin, il n'y a pas de soleil, le plafond est plus que bas. Villarobledo, Tomelosso, les kilomètres plats defilent, il y a même un peu de pluie cradoc qui tombe. Passé Manzanares, j'attrape l'A4 direction l'Andalousie, j'y reste pas bien longtemps, je sors à La Consolacion. Là bas, il y a un grand parking face aux vignes un resto bien sympathique et surtout une douche 4 étoiles, au delà du standard germanique, c'est pour dire. 8h de volant, que ça, mais ça ira bien pour ce matin.
Les 9h de coupure m'ont paru durer une éternité, d'autant qu'avec le temps lourd, des connasses de mouche ont trouvé refuge dans mon magnifique camion de marque Volvo. A 18h45, un dernier café et je me sauve, très vite rattrapé par de la pluie, parfois fine, parfois épaisse. Depuis le temps que j'étais pas passé l'A4 est toujours aussi defoncée, je suis secoué comme un prunier par moments. Restent encore quelques passages bien assassins, mais maintenant, il y a des radars. J'ai presque 4h arrivé à l'aéroport de Séville, je m'arrête couper à la dernière station archi pleine, je me gare en vrac couper 45, le bar est ouvert, il y a du café, ouf.