Carnet de bord de Juillet 2019 | Partager sur Facebook |
Chose completement incroyable quand je décolle ce matin à 7h15, j'ai presque froid, on a perdu un nombre de degrés incroyable puisque le compteur affiche seulement 18°, j'ai presque failli mettre ma petite laine. Mais au vu du trafic matinal au village, on est pas à la rentrée, c'est déjà le désert. Tant mieux, ça fait du bien. Mais du coup, je suis un peu avance pour le RDV de 8h aux Mines. J'ai largement le temps de décrocher et de prendre la magnifique 2 essieux lestée pour le contrôle.
1h d'examen approfondi plus tard mon camion a obtenu la note de 19/20 puisqu'un antibrouillard eclairerait légèrement trop haut, la perfection n'est pas de ce monde, même pas chez Volvo, c'est pour dire ! De là, j'affronte un peu le Mistral après avoir récupéré mon super frigo pour aller vider 2 bricoles dans la zone industrielle morose des Auréats, à Valence, prefecture de la Drôme.
Mon rechargement est à Chanas, 12 palettes de congelé pour Valencia. Etrange. En fait je comprends assez vite que c'est un retour, de la marchandise non conforme, des écorces d'oranges. Même avec le rechauffement climatique, on produit assez peu d'oranges dans la vallée du Rhône. A midi je décroche dans la cour du dépôt, je l'échange avec une taut pour l'après-midi. Je ramène 4 palettes à Beurepaire et sur place je recharge un complet. C'est cool parce qu'on a pas besoin de moi pour recharger, je peux manger peinard à quai.
C'est idiot, mais d'ici je me demandais comment faire pour aller au dépôt logistique de Duarig à Roussillon, finalement je suis passé par Cours et Buis, c'est moins tordu. Depuis quelques mois, Duarig a un nouveau dépôt dédié à la logistique, et c'est la première fois que je faisais une navette. Bon job ! Le dépôt c'est une vieille connaissance, je chargeais souvent des pommes ici quand j'étais jeune pour un peu partout, mais ça a été longtemps fermé. Je trie les palettes avec Mouloud le big chef de la supply chain, et retour à la kommandantur.
Mon frigo est toujours là, qui m'attend patiement. Un coup de lavage et du fuel, je traine pas, l'amplitude a déjà bien ramassé. Je vais au plus loin que je peux, même si c'est un peu pénible en ce fin après-midi, C'est blindé de bagnoles. Je descends jusqu'à Narbonne, mais avec le frigo qui gueule j'ose pas m'aventurer au parking, alors je vais me planquer dans la zone, en esperant emmerder personne. 22h11, finito, il était temps, à 4 minutes près j'étais un délinquant.