Carnet de bord de Mai 2020 | Partager sur Facebook |
Après une nuit magnifique, le ciel s'est eclairici au point qu'il fait beau. Normal c'est vendredi. A 7h59 j'ai feu vert pour m'avancer au portail de Jardiland. Ici c'est assez merdique, le quai est juste bon pour niquer les pneus en manoeuvrant, les voisins même quand ils sont pas là ne veulent pas de camions sur leur parking et dans la rue on prend la moitié de la largeur. Bref, c'est pas simple, le receptionnaire le sait, il prépare vite fait les rolls de retour. En 5 minutes et 2 coups de hayon, c'est fait.
Direction Bordeaux, par la jolie mais languissante A62. C'est un peu l'A26 de Gascogne. C'est quand même tranquille jusqu'à la rocade de Bordeaux, ou en plus, il y a pas de bouchon. Direction l'Hotel des ventes dans la mini ZI de Canejan. Je suis pas tout seul, y a un mec qui vide un complet de Kangoo de la poste, et un autre qui charge une mega machine agricole, j'ai l'air con quand je m'annonce pour charger une machine à pain et un lave vaisselle. Mais bon, le gars est sympa, on se fraye un chemin au milieu de tout ce merdier, et je me sauve, il est 10h30. Direction Ambarès, transports Leroy, 7 palettes pour Aubagne, je débarque la bas 45 minutes plus tard. Le gars m'annonce que les palettes seront là à 14h, PARKING.
Perdre 3h le vendredi c'est pas marrant. Mais ce qui est encore moins drôle, c'est quand à 14h15, le cariste te dit, tes palettes sont là depuis 11h45... Le type m'a rien dit parce qu'ils bouffent à midi, alors, vaut mieux me laisser moisir dans la cour. Que dire !? C'est normal. Bref, j'en ai rien à battre de ces gens de toutes façons. Ce qui me gave le plus en fait, c'est d'avoir moisi dans ce dépôt cradingue, sans douche, sans chiotte et de devoir courir pour rejoindre Riberac aux confins de la Dordogne et de la Charente. D'ici, il y a pas loin, 101km...
Mais c'est une épopée pour rejoindre Riberac. Il faut reconnaitre, c'est très très joli comme coin, mais arrivé à St Aulaye, il y a un panneau, déviation Poids Lourds, docile, je la suis. Oh les connards ! Une déviation de la mort qui tue, route étroite, defoncée, j'ai vu le moment que je donnais ma démission ! J'en pouvais plus, avec mes 7T de terreau devant, j'ai failli vomir, j'en pouvais plus. Sinon, Riberac, c'est super joli, comme le reste de la Dordogne en fait.
Chez Valade, on m'attend comme le messie, ça traine pas pour charger les 15 palettes de bobines de papier pour St Marcel Les Valence. Gros pouce en l'air, y a même une douche ! Alors là, je suis refait !!!
C'est donc tout sourire que je reprends les routes de campagne, direction la capitale Perigueux et sa belle autoroute N°89, encore assez deserte ce vendredi soir. Un dernier café à Brives parce que ça fait du bien, et je finis mes heures à Lezoux, au péage, bien tranquille.