Carnet de bord de Juillet 2020 | Partager sur Facebook |
Après avoir bu mon petit expresso à 3€80 et payé un parking à 0€, je démarre pour aller faire le plein. C'est vrai que je suis encore loin de la reserve, mais du gasoil à 0,95€ ça ne se refuse pas. Il y a bien longtemps que je n'avais pas vu un truc pareil, c'est quoi la force des Autrichiens ? Ils font parti des pays du Golfe ou bien !?
Sur ces entrefaits Morad emmerge, recafé, et on décolle direction Wien. A peine parti j'entends le bip de la box, ouf, je suis soulagé quand même. Je me dis que pour être honnète, oui car l'honneteté ça paye en principe, on s'arrête à la première station, histoire de savoir si je peux à posteriori payer les péages que j'ai zappé hier. La fille de la station m'apprend que dans un cas pareil, on a un delai de 5h pour payer, autant dire que c'est mort, tout au plus elle a pû me fournir l'historique de mes derniers péages, et le numéro de l'Asfinag, l'équivalent de notre DDE, j'ai pas été plus avancé, sauf que c'est 250€ de pv si je me fais attraper par les schmidts.
Autant dire que je n'ai commis aucune infraction, ni excès de vitesse au autre jusqu'à la frontière Hongroise de manière à me faire remarquer le moins possible.
Morad a besoin de prendre une vignette en frontière et moi de voir si ma box est assez chargée. Donc, l'ami Morad a la joie de faire connaissance avec la maut turbo diesel hongroise. Un système bien tordu ou il faut payer en caisse, d'emblée le caissier nous dit dans un anglais presque impeccable : "j'aime pas les français, ils se font diriger par les africains" Bienvenue en Hongrie Morad !!
Mine de rien tout ce boxon prend une petite demi-heure, en repassant devant le dernier contrôle autrichien, j'ai pas fait le chaud, bien tranquille, bien sage. Pour la douane à Masonmagyar, ça a pris presque 2h, j'ai pas compté, mais j'ai dû mettre pas loin d'une centaine de signatures et autant de coups de tampon. Histoire de faire un peu tourisme on garde ensuite la nationale 1 jusqu'à Gyor, on arrive à presque 16h en place à Hungaroring, il y a plus qu'à livrer une grosse quinzaine de teams, avec le covid on a pas le droit d'aller dans les paddocks, donc j'y suis allé quand même pour gagner du temps. La chance une fois fini c'est qu'il y a des douches sans eau chaude ouvertes, après 3h de brasage de fûts, ça fait du bien malgré tout !
On se gare sagement au parking en dehors du circuit, 19h45 rideau, raide mort !