Carnet de bord de Février 2022 | Partager sur Facebook |
D'après Google Map, mon client ouvre à 7h, je fais confiance, j'y vais. Bonne pioche c'est ouvert, les caristes sont en train de se mettre en place. L'enregistrement est rapide, le gars super sympa, la journée commence bien. J'attends un peu quart d'heure et j'ai le droit ensuite de tirer les 6 cuves de lessive de soude, c'est archi lourd et ça met en forme du matin. Il est 7h40 quand je me taille, toujours en ADR, client suivant à Sens. D'ici, sachant que le tunnel est interdit aux matières dangereuse j'hésite à soit redescendre sur Beaune, faire le tour par Langres, ou couper à travers par le centre de Dijon. Je pense que c'est les vacances ici, Map annonce du vert dans le centre, alors on y va.
Bon choix je pense, je travserse la capitale de la Burgundy comme qui rigole, pas de problèmes pour rejoindre l'A38. La pluie refait son apparition jusqu'à Pouilly. C'est l'heure de la douche quand j'arrive à l'Aire Des Locheres. Je tente le coup au hasard, je tombe sur une vieille connaissance de FB, mais j'ai pas super le temps, c'est pas correct, mais on pris un café à l'arrache, merci !!! La douche ici, c'est du 4 étoiles, on est proche du standard allemand, c'est vraiment de plus en plus rare en France des douches nickel.
Fini la rigolade une fois douché, je me rends compte que le client à Sens ne receptionne pas de 11h30 à 14h, whow. Pas le choix, il faut faire tourner les bielles et tenter le coup. J'envoie donc tout ce que je peux, en partant le GPS annonçait une arrivé à 11h43, mais c'est un GPS réglé sur la moyenne d'Actros 1844, alors je grapille, minute après minute. Quand je finis par arriver à la sortie 1 de l'A5, il est 11h20, la traversée de St Denis est interdite aux 7t5, par le plus grand des hasards il y a le maire je suppose avec plein de mecs bien coiffés en gilet orange, je vois qu'il me désigne du doigt, j'ai klaxonné et fait coucou. T'habites sur la N6 à deux pas d'une ZI et tu veux pas de camions, non mais allo quoi ! Quand je me pointe au rond point de l'allée de l'usine, un camion passe juste avant moi, il est 11h27, j'y crois plus. Le mec se plante contre le portail, un habitué sans doute. Je me gare comme il faut, je vais voir le gardien avec tous mes papiers. Le gardien sort furibard, et fait reculer le camion, du coup j'ai vidé, et le pauvre gars non. C'est con, mais j'ai eu vraiment du bol.
La suite est dans le 77 à Fontenay-Trésigny. J'ai 2 palettes de pneus dans un état lamentable à livrer. Je comprenais pas le pourquoi du comment, et c'est le gars qui m'a expliqué qu'ils en ont marre de changer les pneus sur une de leurs pelle. C'est un récupérateur de féraille, ils vont mettre de vieux pneus pleins à la place, apparement c'est introuvable d'occasion, neuf c'est 2500 balles pièce, il en faut 8 sur la pelle. Il ne me reste ensuite plus qu'à aller charger tranquillement un complet de patates à Villers-Carbonnel. Il y a pas de bascule sur place, il faut dabord aller peser dans la vieille gare de Marchelpot. Le chargement n'est pas tout à fait prêt, c'est long, il pleut, il y a de la boue de partout, en Somme je suis dans le 80. A 18h30, le semi est enfin pleine, je retourne peser, et je file direction Onnaing pour livrer la dernière palette de ma tournée demain. Je me gare au calme dans la ZI de Cambrai, ce soir je valide une 11, c'est nickel.