| Carnet de bord de Septembre 2020 | Partager sur Facebook |
Il est 4h30 quand je sors de chez Vilardell, le temps de remettre l'alarme, le cadenas tout ça, je suis bien reveillé. Et heureusement parce que la route de Caldes est pas pas la plus large et rectiligne de la terre, et bien qu'il soit assez tôt, il a fallu que je croise des bagnoles à chaque endoit ou ça croise pas dans les virages histoire de bien se remettre dans le bain. Malgré tout, 15 minutes plus tard j'enquille l'Ap7, et une fois passé le péage de la Roca je peux terminer ma nuit calé à 84.
Presque 3h plus tard, je déguste le dernier pain au raisin au centre routman de Narbonne, mais je traine pas sous la douche, je veux m'avancer le plus loin possible dans mes 4h30, j'abandonne à Fabrègues.
La journée s'annonce encore bien chaude aujourd'hui, même si l'été va bientôt marquer le pas, c'est encore pas pour aujourd'hui, les 30° sont franchis à Valence. J'ai pas trop l'habitude de raler après mes "collègues" mais là quand même y a des gars qui abusent. Il y a une très longue zone de chantier après Pont de l'Isère sur une grosse dizaine de kilomètres, bien sûr c'est interdit de doubler et je rattrape deux camions en gaz qui traversent la zone à moins de 80, derrière ça s'empille, ça s'enerve. Dès la fin des travaux, je les double, et je me recale à 84. Dans la montée du Boeuf, presque arrivé au sommet, les 2 gaziers doublent tout le monde, pour se remettre dans la descente encore une fois à moins de 80 !? Bref. Comment rester zen ?
Le temps de casser une croute, ça vide à 14h à Salaise. Le cariste a pas dit un mot, il a vidé toute la semi pendu au téléphone, alors qu'une oreillette ça coute que dalle et ça évite les tumeurs au cerveau, quand on en a un bien sûr. De là, retour à Jarcieu pour un 2e groupage Catalogne de la semain, il y avait longtemps que ça ne m'étais pas arrivé. Le temps que tout arrive à quai, je repars au bout d'une bonne heure avec 5 CMR sous le bras quand même. Au passage je grille ma seconde 10h histoire de me remettre à l'ombre à Tavel comme lundi, quand t'es vieux, t'as des habitudes de vieux !