FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2020 Partager sur Facebook
  • Photos
  • J'attends mon tour en me rongeant les ongles à Chambéry
    Merci pour le café Philippe
    C'esn est fini de la tranquilité
    Pause pose cable à Langres
    Tranquille quand même sur A31
  • Mercredi 16 Décembre 2020
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    La pluie de la nuit a laissé la place a un temps bien frisquet au reveil. J'attends sagement à la porte du quai qu'on veuille bien me renseigner. A 8h, enfin, je donne mon numéro de commande, mauvaise pioche, je charge dans un autre batiment, et dans l'autre batiment il y a déjà 2 camions avant moi qui n'ont pas pû charger hier, la journée commence admirablement bien. C'est la loose. Pourquoi charger là ou c'est marqué "DECHARGEMENT" ? Bref, je perds une grosse heure et demi, j'ai 22 big bag de fribre de verre, bien carrés, bien propre, je balance 1 sangle sur 2 ça ira bien, y a que de l'autoroute.

    A 10h15 c'est parti, enfin doucement quand même parce que ça tire dans les côtes quand même. Il est loin le temps radieux du confinement, c'est gavé de monde, et comme à chaque lacher de débiles, ils sont toujours plus aggressifs, peut être la peur de pas être rentré pour 20h ? Ce n'est qu'un fois passé Villefranche que je suis à peu près tranquille, il faut presque soleil aujourd'hui ça fait pas de mal.

    En sortant de la douche à Mâcon, je tombe sur Philippe le roi du porte push qui avant même que j'ai pû dire quoi que ce soit avait déjà mis de la monnaie dans la machine à café. Voilà un homme discret, qui sait combien la vie en Ardèche est dure. Mias voilà, j'ai pas le temps de m'éterniser, lui non plus d'ailleurs. Chambéry c'est un peu plus loin que Jarcieu, du coup quand j'arrive à Langres j'a déjà 4h20, j'insiste pas, je profite de la coupure de 30 pour tirer le câble TIR et tout le tralala anti migrant.

    De là, y a plus qu'à faire parler la poudre, du moins, regarder le 500 s'époumoner dans les côtes de l'A5, c'est pas le C25 catalan bien sûr, mais quand même. Mis à part le bout d'A4 truffé de félés, la dernière partie de la journée se passe comme sur des roulettes, je quitte l'autobahn à Marquion pour aller me planquer dans la ZA de Barrale, garé au pied d'une salle de gym, deserte bien sûr. Y a plus qu'à croiser les doigts pour demain.