Carnet de bord de Novembre 2021 | Partager sur Facebook |
3h du matin, le marché est calme, mais pas mort, je décolle tranquillement. Bien qu'il n'y ait pas grand monde sur la route, j'ai trouvé le moyen de me fader tous les feux pour rejoindre l'autopista, et ils sont longs comme un jour sans pain. Mis à part quelques zones de travaux ça roule nickel, tellement nickel qu'il se passe rien, il faut se rendre à l'évidence, je me fais un peu caguer ce matin, et plutôt que d'éparîller les palettes au milieu de l'autoroute, je dors un petit quart d'heure après le Boulou. Mine de rien, 15 minutes ça m'a refait, je suis arrivé finger in the nose à Narbonne ou un bon café chaud et un magnifique pain au raisin me tendait les bras.
J'ai pas trainé, pile poil 30 minutes. C'est le temps qu'il a fallu pour que l'A9 reprenne vie. Juste après Béziers je croise Tonin qui va en Espagne, moi qui pensais bêtement qu'il ne voulait que faire du Manchester, je suis surpris quand même !!! Je plaisante, bien sûr que ça doit faire du bien une semaine sans aller en GB. Je reste pas trop longtemps sur l'A9 que je quitte à Béziers. Y a du lourd aujourd'hui, j'ai pas battu des records pour grimper l'Escalette. Quoi que j'ai quand même réussi à doubler 2 DAF, ce qui signifie qu'il est encore pas comlètement largué mon 500. Sur le plateau c'est déjà l'hiver, il y a un bon brouillard et le thermomètre a bien du mal à sortir du 3°, heureusement il y a une petite eclaircie au moment de passer le viadu de Millau, et même un peu de soleil en arrivant sur la Lozère. Il aura fallu ramer pratiquement 4h30 depuis Narbonne pour passer Issoire et couper 45.
Le reste de la journée se fera sous un ciel particulèrement chargé, mais un trafic plutôt tranquille et c'est aussi bien. Aujourd'hui je claque une 10h, ce qui me mène au dernier parking juste avant Bourges. Avec un peu de chance, demain j'arrive en moins de 4h30 au MIN de Rouen, le tout c'est d'y croire. 14h30 je susi garé au calme, bonne nuit !