Carnet de bord de Juillet 2019 | Partager sur Facebook |
Vu la méga coupure que je me suis offert, j'ai largement eu le loisir d'étudier de manière approfondie monplan d'attaque pour mes ramasses de ce matin. Le premier à Vila Real n'ouvre qu'à 8h, et il y a pas un pet de place devant chez lui, pas la peine de se prendre la tête, je démarre tranquille à 7h45, ça lui laisse le temps d'ouvrir. Bien sûr le camion qui est juste devant moi va aussi au même endroit, c'est quand même pas de bol sachant le millard de boutiques de carrelage qu'il y a dans le secteur. Bon, lui, il vide une navette, moi je charge.
Le cariste a pas commencé la journée qu'il est déjà débordé, 5 minutes plus tard, la cour est pleine de camions en attente. C'était mon plus gros lot à charger, 3m de plancher prévu, mais ça passe à 2m vu qu'il y a de la marchandise pas dispo. de là, j'enchaine avec les 4 autres, et à chaque fois ça pinaille pas, Onda, l'Alcora et enfin St Joan pour finir en beauté avec 2 palettes, 73kg le tout, un jour on ira chercher juste un carreau, un bout de plinthe ou que sais-je encore !? Au final, avec mes 5 ramasses il me reste encore 9m de plancher ! Je suis tombé sur un Breton, il m'a montré sa liste, 22 ramasses ! Bon courage gars !
Avant de quitter la zone, je fais le plein, 1€20 dans le quartier, faut en profiter ! Maryan m'envoie la suite, 3m50 de groupage à prendre au Port à Barcelone, impecc. Je récupère l'autoroute à Torreblanca, ça roule tranquille aujourd'hui. Il fait beau, pas super chaud mais très moite humide, ce qui n'empêche pas les feux de forêt, ça brûle dans le coin !!! Arrêt rapidos à la douche à Cambrils, ça me remet d'applomb ainsi que la carte.
Pas de bouchon pour arriver sur Barcelone, et en plus mes 2 lots sont dispo, y a de la place à quai et des caristes en manque de travail. C'est suffisement rare pour ne pas le souligner, en 20 minutes c'est chargé, presque proprement, il va pleuvoir... Même si c'est un peu plus calme, c'est quand même tendu sur l'AP7 à l'heure des sorties de bureaux, et en plus, il pleuvasse, tout peut arriver alors. Il me reste encore 12 palettes à prendre à Aiguaviva, pas le temps de niaiser, je tape dedans pour sortir de la capitale Catalane, à 18h30 je suis à quai, OUF. Une demi heure plus tard c'est plié, la semi est enfin pleine, je peux sous une pluie de gouttas bien lourdes rejoindre l'autoroute, c'est bien le boxon ce soir, j'ai qu'une hâte me poser pour bouffer car je crève la dalle.
Je profite de l'arrêt casse graine pour faire le point sur les heures, ce soir je vise le Truck Etape de Beziers, si ça roule bien c'est jouable. Le temps de me garer j'ai 9h01, mais bon, c'est pas grave, le tout c'est de pas prendre le risque de me faire faucher 1000L de gasoil. 22h15, terminus, vite à la niche, je suis naze ce soir.