Carnet de bord de Mai 2022 | Partager sur Facebook |
C'est vraiment cool de passer une nuit au bord de l'A7, c'est un concert de klaxon inintérompu. Vu la chaleur j'ai guère dormi de toutes façons, quoi qu'à 4h quand le reveil a sonné, j'étais presque au frais.
5h c'est la bonne heure pour partir et surtout pour traverser Vienne, il y a personne, c'est parfait. Sur la 75, il y a quand même quelques gars qui partent au boulot, les types devraient mettre le reveil un peu plus tôt, vu comme ils roulent, je doute qu'ils arrivent entier à la retraite. Il me semble qu'entre rouler comme une chique molle et comme un fou furieux, il doit y avoir un intermédiaire. Le jour se lève sur les montagnes Dauphinoises, c'est très joli ce matin, à 6h30 je suis au Lelerc de Pont de Beauvoisin, direct à quai, j'ai 12 palettes de boissons à prendre, le gars est trop content de faire de la place.
De là, cap sur St Quentin Fallavier, ce coup-ci tout le monde est levé, il y a tellement de monde après La tour du Pin que j'ose même pas doubler, je reste bien à droite, je ne suis pas en retard, j'arrive pour l'ouverture chez un logisticien que je ne connaissais pas, je prends 6 palettes pour l'Italie. C'est pas la boite la plus agréable de ma vie, ça se prend beaucoup au serieux. Le temps de charger, ça a fait passer l'heure de pointe, je complète au port pétrolier de Givors avec 4 palettes pour l'Espagne. J'ai vite chaud avec mes manches longues pour tirer les IBC d'additif. Heureusement il y a la Shell à Roussillon sur ma route, pile poil pour faire mes 30 min de coupure, déjà 6h de boulot ! Comme le temps passe vite.
A Jarcieu, il y a du peuple pour vider et recharger, ça traine pas et ça m'arrange. A 13h c'est plié, un coup de gasoil, un coup de jet sur les roues et go ! Y a samu le touriste dans le coin, il va à l'opposé sur le 41. A quelques minutes près, j'ai échappé au chaos sur l'A7 ou tout est bloqué à Ternay. Un bouchon qui fera date je pense. Direction Italie, je passe par Grenoble ou c'est incroyablement fluide, mais une fois passé le controle de St Michel, c'est plus la même musique, il a fallu presque 1h pour arriver à la plateforme du tunnel, gros bouchon après que le tunnel soit resté fermé 1h pour cause de voiture en panne. Il y a pas mal de camions ADr en attente, et par miracle, je suis resté 31 minutes avant que les escort boys ne debarquent. Royal !
Une fois de l'autre côté, c'est ma box qui a a buggué, elle restait calé sur le péage français. Je sais pas comment faire pour la debugguer, et puis comme par miracle, ça s'est remit en odre quand je me suis arrété pour la nuit à Rondissone, comme hier 8h45 de volant et une amplitude au taquet ou presque.