FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2023 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Gillot Pétré l'avait annoncée, elle est là
    Douchas à Roye
    pas de moustiques en Picardie
    T'es content de mettre le reveil à minuit pour vider 24t à la main
    Là, je suis bien
  • Mercredi 18 Janvier 2023
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    Tout cumulé, si j'ai dormi 4h c'est le bout du monde. Je suis vraiment pas fait pour dormir ou il y a du monde. Entre le bruit des mecs qui font des relais, plus le fait que j'ai pas arrété de regarder la météo et tirer des plans sur la comète, bref j'ai pas eu besoin de reveil. J'ai mis en route entre 00h59 et 01h01. A peine les premiers kilomètres dans la montée du Bessay de faits qu'arrivent les premiers flocons. Rien de méchant, à peine si ça blanchit un peu les côtés. Le Morvan c'est plus ce que c'était, il y a

     guère qu'autour d'Auxerre ou il neigeait vraiment, après plus rien, un peu de flotte. Une fois sur la 104 franciliène je retrouve un peu d'animation, même à 4h du matin, y a du monde, mais ça roule, il y a bien quelques saleuses, sage décision, je me gare à Survilliers avec 4h15 de volant depuis Beaune, objectif atteind, Paris est derrière c'est parfait, ça peut bouchonner aujourd'hui je m'en cague.

    Le compteur affiche 1h de coupure quand je repars, ça fait du bien. Une clem pour se reveiller et je me jette sur l'A1 l'autoroute ou tu vois l'état de la mentalité de ce métier en 2023. Heureusement, je sors à Roye, j'ai RDV avec une tasse de café et une douche brulante. La borne du parking aura pas fait long feu, elle est allongée au sol. Direction Amiens au milieu d'une nuée de travailleurs, il gèle, c'est humide, je m'attends au pire. Molo molo. Je livre une pépinière de l'autre côté d'Amiens à Lafresguimont-Saint-Martin, il y a environ une lettre par habitant tellement c'est paumé. L'accès à la pépinière est un peu limite surtout chargé lourd. Je reste là 30 minutes ça remet les compteurs à 0.

    Le jour se lève, le coin est vraiment agricole, y a moyen de s'ennuyer le week-end par là. Il me reste mon Castelgalli à livrer, mais avant midi c'est chaud. Caudry c'est pas loin, mais suffisament pour perdre du temps autour de Cambrai et dans d'interminables traversées de bleds. Arrivé à 11h45 je me suis fait refouler, faut attendre 13h30. La bonne chose c'est que j'ai pu me mettre en place. Le cariste revient à 13h30, il y a des quais partout, des transpal electriques, mais je dois tirer les 23 IBC au transpal à main, pas grave, ça fait de l'exercice. Mon chargement de patates est prêt demain 8h, donc, pas la peine de s'affoler non plus. Quand je remonte au camion, j'ai 2h45 de coupure, magnifique, j'attends 15 de plus et je vais me garer tout au fond du Poligono, il y a une place dans une impasse, juste pour moi, du 4 étoiles. Il y a un grand soleil, mais ça ne dure pas, 15 minutes plus tard, il tombe du grésil, c'est le nooord.