FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2024 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Beaumont les Valence
    camion hongrois
    Lui, il a galeré
    lavage sous la pluie
    Le vosgiste sera pas rentré pour le gouter
  • Vendredi 18 Octobre 2024
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    Quand je démarre ce matin, le tachy me met au parfum direct : amplitude maxi 13h. Je décolle à 7h, et si mes calculs sont exacts, 7+13, ça fait 20, donc, il faut que je sois rentré à 20h maxi. Pour le moment, je pars à 7h pétantes direction Beaumont les Valence un magnifique village typique avec en face du Super U, une belle zone industrielle. Mais mon client il est presque dans le centre du pueblo, une très vieille usine textile. Le matin, il y a une file de cars scolaires, je les croise tous avant de rentrer dans le bled, ouf. L'accès à l'usine est bien merdique et une fois dedans c'est guère mieux. Je dois prendre 4 IBC en retour pour El Prat, bien sûr personne n'a d'infos, mais tous ceux qui sont concernés essaient de trouver une solution. 

    Finalement ça a pris une demi heure. Comme il reste de la place, je passe par Monteleger, c'est l'heure de pointe, mais je sais par ou couper, je joue à domicile. Je retrouve Vanvan le Hongrois qui lui vient vider une bricole. Je prends 5 palettes pour Girona et je reviens direct à Jarcieu, il ne pleut pas, c'est juste incroyable. Je vide tout, et il y a de quoi s'occuper. Je suis pas prévu au primeurs lundi, du coup c'est le service Italie qui va devoir me supporter, c'est cool, ça va me changer d'air un peu. Je vais sortir un gros lot à Vaulx en Velin. A vide je coupe à travers champs avec un soleil incroyable, c'est la première fois que je le vois de la semaine.

    Retour à Jarcieu par l'A7 vu le poids. Avec Maxime on se gratte la tête pour tout faire rentrer, et comme je peux pas repartir comme je veux dans le frigo, du coup, il me change de tournée, mais il me manque des palettes, alors j'ai le temps de faire les pleins et laver, comme ça, c'est fait. La pluie revient en plein pendant le lavage. Dans la cour y des camions dans tous les sens, on se croirait un vendredi0 La tournée est un vrai tetris, 7 clients, y a de quoi s'occuper. C'est tellement tordu que j'ai négocié le transpal eletrique. La pluie ne mollit pas, et quand je grimpe sur l'A7, j'avais oublié un détail, c'est déjà les vacances, ça roule grave et sous des trombes d'eau. J'abandonne à Tain, côté Ardèche c'est un peu plus calme. Le temps de me garer, il est 19h59, j'avais 1 minute de marge, on est large.