Carnet de bord de Mai 2020 | Partager sur Facebook |
A 8h pile je mets en route et je sonne au portail, le chef hésite un peu à savoir au quel batiment je dois vider les caisses, ça traine un peu, et pour se faire pardonner, il paye son café pendant qu'il signe les papiers. J'enquille l'A4 sous un temps bien maussade, la seule chose qui rigole ce matin, sont les animateurs radio, surexcités de parler du déconfinement, de l'ouverture des commerces, bars et retaurants.
Je me suis arrété prendre la douche à Novarra, j'ai compris à demi mots que la douche était toujours pas autorisée, mais il m'a filé la clé quand même et je suppose qu'il a gardé les 2€ pour lui, tant mieux. La douche a pas été nettoyée depuis des semaines, il y a des toiles d'araignées dans la poubelle, faut vraiment être motivé, mais il y a de la pression et de l'eau chaude, c'est ce qui m'interesse en fait. La tengenziale est encore fluide, je livre une usine Henkel à côté de Binasco, à Casarile. Le temps qu'un camion finisse de vider et c'est mon tour, le cariste arrive 15 minutes plus tard avec un superbe transpal electrique, mais j'ai mon manuel préféré dans la semi, un peu d'exercice ne me fait pas de mal. Pour un Henkel, ça a été plutôt rapide finalement.
A midi et demi je débarque à Massalengo, c'est la pause jusqu'à 13h30. 3 palettes à sortir, à 13h38 je repars, efficacité. Je récupère l'A1, entre averses, orages et éclaircies, j'ai une caisse et une longueur à charger à Luzzara. Une fois sorti à Parme, j'avance pas. Le retour sur Parme a été encore pire, entre le déluge qui s'est abattu et un nombre incroyable de bagnoles, j'ai jamais dépassé le 50 sur les 60 km pour revenir à l'autoport de Parme, ou j'ai 5 palettes à prendre pour le 42. C'était cool les routes fluides en Italie, mais je crois que c'est bien terminé.
A 17h30, la fille du bureau me fait des gestes desepérés qui signifient, domani la matine a le otto. Il fait un orage terrible qui donne pas envie de sortir, ça tombe bien.