Carnet de bord de Décembre 2023 | Partager sur Facebook |
Il fait un froid de gueux et humide quand j'ouvre un oeil à 10h du matin. Les grands esprits se rencontrent, Aurélien qui est garé pas très loin me suggère de partager un café au bar du coin. C'est une assez bonne idée, d'autant que peut-être mais c'est pas sûr j'ai une palette de grenades de retour pour Barcelone, et non pas l'inverse. Cassage de graine tranquille, à 12h44 ma coupure est finite, je me sauve. Le brouillard ne s'est toujours pas levé sur Lyon. Cap sur le département de La Loire, je dois recharger un complet de groupage, destination Castelbisball. Passé Rive de Gier, le ciel se dégage un peu, l'arrivée sur la capitale mondiale du fusil de chasse, des superettes et du ballon rond se fait sous un soleil radieux.
Il y a déjà pas mal de palettes prêtes à partir, je fonce à la douche qui est à peine tiède. La douche est rikiki, mais c'est propre ce qui est déjà un exploit chez un transporteur en 2023, bientôt 24. Quand je reviens, il reste la place de 4 palettes, qui sont pas là. Pas folle la guèpe, je vais faire une micro sièste c'est toujours ça de pris. Finalement les dernières palettes arrivent à 16h30, j'ai 2h30 de coupure je bouge plus, j'attends 17h.
Forcement, 17h c'est pas foufou de sortir de St Etienne. La météo annonce du sec, donc comme je suis pas trop lourd je file par la route de Lou Montagnard, autrement dit la 88. Passé Firminy ça va nettement mieux, après ça file. Très peu de camions ce soir, c'est une bonne chose, la moyenne reprend vite des couleurs, il est déjà 19h quand je passe Langogne déjà bien endormie. Passé la Pierre Plantée c'est un peu plus mauvais, il fait vraiment froid et dans les zones restées à l'ombre ça glisse un chouya, alors molo molo, à Mende c'est carrement blanc de givre. Gros brouillard givrant sur l'A75, heureusement je vais vers le sud, les 4h15 sonnent à Lodève, impecc. Je coupe 45 sur un arrêt de bus, c'est pas la partie de l'A75 ou il y a le plus de parkings, et de l'Aire du Caylar à Castelbisball ça fait tendu quand même en 4h30.
Je retrouve Aurélien à La Palme, il est comme son camion, pas tout à fait fini. On se jette un café. Ensuite tout shuss direction Barcelone, lui va roupiller chez Vilardell, moi à Castelbisball, tranquille, je me pointe là à 2h45 avec 9h15 de volant, merci les bouchons stephanois, mais on s'en fout, nickel, El Teckel.