Carnet de bord de Juillet 2020 | Partager sur Facebook |
Le compteur du camion qui m'est attribué affichait 45h50 de coupure, il était donc largement temps de décoller. C'est bien joli les barbecues et les plongeons dans la piscine olympique que je me suis payé grâce à vos clics sur les bannières de mon site, mais il faut songer un peu à travailler. Bien sûr, c'est une blague, j'ai pas de piscine olympique encore, alors, je compte sur vous ! Bref, 7h pétantes je décolle. Les tocards qui ont navigué tout le week end avec leurs poubelles dans le quartier sont encore endormis, du coup ça roule peinard pour sortir de F - 07130 Saint Peray, je file direct à Saulce ou m'attend un voyage de médicaments à livrer foulée à St Priest, ça, bien sûr c'est sur le papier.
Quand j'arrive j'ai un quai direct, sauf que le cariste ne sait pas ce que je dois charger vu qu'il est interim, et qu'il connait pas trop la boutique, j'attends donc un autre intermim, un peu moins nouveau qui commence à me charger, il va chercher les palettes bien loin du quai avec un transpalette réglé sur la position "Tortue", je voulais profiter d'un moment d'innatention et le mettre en position "lièvre", mais j'ai pas osé.
Par chance, débarque Nicolas de chez Jacques Martin, il charge pour Mérignac et ça fait un bail qu'on s'est pas vus, du coup ça discute dur autour de la machine à café qu'il n'y a pas. J'avais presque fini de charger quand le drame est arrivé, en même temps que le chef, qui a compris que l'interim était en train de me charger pour Mérignac, du coup il a fallu qu'il revide tout dans la semi à Nicolas, et moi j'ai attendu qu'il sorte enfin ma commande des racks, sacré lundi.
J'avais 2h40 à quai quand ça a été fini, j'ai attendu 20 minutes de plus et j'avais déjà donc réglé le sort à la première 11 de la semaine. Sur l'A7 c'est déjà la misère, la montée est ultra pénible, dans l'autre sens c'est pire, l'A7 est coupée après Chanas, une moto contre une voiture, quand l'hélico se pose sur l'autoroute, c'est jamais bon signe. Il y a un trafic de dingue et de partout, quelque soit la route, c'est juste insupportable. Heureusement pour vider à St Priest ça a été rapidos, j'ai juste eu le temps de manger un bout.
De là, une ramasse pour la GB à Vaulx Milieu, puis un complément avec des bacs refrigérés pour le 84, et retour au dépôt toujours noyé au milieu d'un flot de milliards de voitures. Finalement je recharge un petit groupage nord Catalan, c'est encore compliqué pour rejoindre Valence, puis le sud. C'est finalement qu'après Orange que ça s'est calmé un peu, à 22h je me pose à Narbonne, épuisé d'avoir été sur le qui vive toute la journée, parce qu'il font quand même beaucoup un peu n'importe quoi les touristes !