FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2022 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Je pouvais pas être plus près
    L'été joue les prolongations a Arrezzo
    San Valentino della Collina
    Perugia zone industrielle
    Avec Emeric, gastronome en culotte courte
  • Jeudi 20 Octobre 2022
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    Il ne se passe pas grand chose la nuit dans la ZI du Cuggiono, et c'est vraiment tant mieux. Dans la matin, ça s'est rempli gentiement, j'avais peur qu'il y en ait des pas contents vu ou j'étais garé, mais non, pas de geste déplacé ni rien, on est pas en France, c'est sûr. Le client ouvre bien à 8H30 sa cour est trop petite pour une semi, on vide le long du trottoir. En Espagne ils m'auraient fait rentrer, vu que la plupart ne sortent pas dans la rue si le Fenwick n'est pas immatriculé. A 9h à peine, c'est plié et je peux aller me jeter dans les bouchons Milanais. 

    Vu l'heure, le gros de la troupe est passé, ça bouchonne encore un peu bien sûr, mais sans plus, d'autant que je me suis calé tout du long sur la voie du milieu. Passé Marignan et ses douloireux souvenirs scolaires, c'est cool cool sur l'A1. Comme à chaque fois que je suis dans le coin, je m'arrête à Somaglia pour la douche, au top. 20 minutes d'arrêt en courant un peu. C'est une matinée brumeuse, mais toujours sans pluie en Italie, du reste je pense qu'ici aussi, la secheresse prend tout le monde de court. Le soleil revient dans les Apennins, c'est beau. 

    Je remets les compteurs à 0 au premier parking après Firenze, et je file direct à Badia. J'avais juste une palette que j'avais tiré à l'arrière déjà en partant de Cuggiono. Donné les papiers, pesé, vidé, repesé, repris le CMR signé, 14 minutes. J'aime ça ! Le dernier client est après Perugia, d'ici, il y a 110km, sur les papiers c'est écrit avant 17h30. Je file. Bizarement, depuis toutes ces années, j'étais jamais venu dans le coin autour de Perugia. Il y a une belle 4 voies, bien destroy mais pas trop de trafic. Ici, c'est plus la Toscane, mais c'est aussi beau. Par contre, faut éviter le quartier en ADR, la plupart des tunnels sont interdits et les déviations ont pas l'air engageantes. 

    C'est à San Valentino della Collina que je livre mes 5 IBC, dans une usine d'aliments pour bétail. L'accueil est assez froid, et je pige rien à leur accent. C'est pas la Lombardie, ni le Piemont. C'est un peu comme si tu parlais avec un Gersois ou un Ariégeois du pays profond en fait. Quoi qu'il en soit on s'est compris quand même. Mon rechargement est à 40km d'ici à Spello, pas loin de la ville mythique d'Assisi. Emeric est coincé chez un pépinieriste à Pérugia, du coup, je vais le rejoindre, il y a de la place pour garer et le client lui a laissé la clé du portail. Il y a de quoi manger pas très loin, impeccable, c'est tellement rare d'avoir le temps de vivre !