FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2019 Partager sur Facebook
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  • Je dis au revoir à la Calabre
    C'est beau
    Le moyen de transport idéal par ici
    Discretion assurée
  • Jeudi 21 Novembre 2019
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    Hier on s'était organisés avec Jimmy vu que là ou on recharge, y a pas beaucoup de place dans l'usine, et encore moins dehors, pas la peine de se pointer à 2 la bas. Vu qu'il a une heure d'avance sur moi, il y va pour 7h30. Donc, je démarre tranquille à 7h, en même temps que tout un tas de lointain banlieusards de Salerne. Je pensais trouver des bouchons pour aller à Pagani, mais non, ça roule plutôt pas mal tout du long, je croise juste les doigts pour avoir choisi le bon itinéraire, les routes du quartier sont pas larges, et bien cradingues avec la pluie de ces derniers jours. J'arrive tant bien que mal à me serrer un peu, les autochtones sont pas à ça près.

    J'ai bien fait de pas trop m'affoler, il reste encore quelques palettes à rentrer, et quand Jimmy s'en va c'est à mon tour de charger 30 palettes de tomates en dès, ça va pas patiner pour remonter. A l'usine il y a un Turbostar 48 qui fait des navettes, un petit porteur qui ronronne encore bien, mais la cabine est dans un état lamentable. Quoi qu'il en soit c'est un bonheur de l'entendre. Du temps que je chargeais, j'ai vu passer quelques specimens dans la rue, bien rénovés par contre, un régal pour les yeux, y a même un FIAT qui est passé, il devait être plus vieux que moi, c'est pour dire !

    A 10h c'est chargé, y a plus qu'à remonter. La pluie refait son apparition après Caserta, c'est sûr, je vais vers le grand nord. Il faut tenter de vider le voyage demain, c'est un peu chaud quand même, sachant qu'au milieu il y a Florence, Gènes et Nice à passer. Je me mets donc en mode Napolitano Bandito, et je ne me sens pas seul, car si tout le monde roule à 80/85 d'autres ont aussi le feu, et on roule de concert. Il me faut quand même faire un complement d'ADBLUE, je fais pas le fou, je trouve au pif une station après Orte. La pompe est tellement poussive que j'ai mis 15 minutes pour mettre 45 litres, ça suffira pour me rentrer. Je coupe mes 30 minutes exactement en face que là ou j'ai pris la douche à la descente mardi, sauf que c'est tout neuf, tout beau et gratos.

    La pluie a enfin cessé, mais ça sera de courte durée, j'ai passe Firenze au sec et juste avant le coup de feu du soir, après ça a été tranquille, le tout c'est juste de calculer ou couper avant Genova. Si je tire mes 10h ça me fait arriver au niveau de la bifurcation à l'entrée de la ville, jamais de la vie je vais trouver une place là bas, donc, je fais pas le dingo, je me pose avec 9h40 à Rappalo, tant pis, j'ai pas osé aller plus loin. Il est 19h, et j'ai les crocs.