Carnet de bord de Juillet 2020 | Partager sur Facebook |
Il y a de l'animation ce matin au centre routier Narbonnais. Dès 6h du matin, j'entendais des camions manoeuvrer, je pensais à un relais ou un truc du genre mais non, il y avait opération cablage batterie pour un DAF qui refusait de demarrer après une nuit au frais, je croyais que ça n'arrivait qu'aux Volvo ! Il faut dire que la nuit a été particulièrement moite et chaude, d'ailleurs il fait pas beau ce matin.
Hier mon transfo déconnait à plein régime, alors pour pas prendre de risques je m'en suis acheté un tout neuf, du coup entre ça, le café, la douche, ça a été un de mes petits dej les plus chers de ma vie. De retour au camion, il est 7h quand je décolle, j'entends mon bon vieux transfo qui se met en route, j'ai bien fait d'en acheter un autre, VDM !
Incroyable mais vrai, il fait tellement humidos qu'il y a de la brume après Perpignan, j'aimerai trop pas être au camping à l'heure qu'il est. J'attaque ma super tournée à Celrà, ça a mal commencé, j'avais RDV à 11h30, pour 3 palettes et je le savais pas, du coup, il a fallu laisser passer un complet avant qui était à l'heure, une heure de perdue direct.
La suite est en bord de mer, du moins pas loin, c'est étrange d'aller en plein été à Palamos sans être emmerdé ni par les camping cars, ni les caravanes, j'ai même traversé la Bisbal par le centre, en plein mois de juillet, c'est inédit, je sais pas si je l'ai déjà dit, mais j'adore La Bisbal, avec tous les vendeurs de poteries, les barres, les vieux immeubles avec les arcades, c'est resté authentique. La tournée continue de merder arrivé à Palamos, il y a 3 camions avant moi, encore plus d'une heure pour vider 3 palettes. Mais la misère ne s'arrête pas là, j'arrive en pleine pause dejeuner à Mataro, une heure à attendre là encore, j'en ai profité pour faire la sieste.
De là, j'ai plus qu'à filer au dernier à côté de Grannollers à Lliça de Vall, ici ça vide de 5h à 21h, donc, c'est long, encore une fois 1h. C'est un genre d'Oscaro.com y a de la pièce detachée pour tout type de poubelle. J'étais à deux doigts de la crise de nerfs, je me voyais sortir le hayon et tout poser et me tirer, mais je suis zen, tranquille. Il me faut contourner Barcelone, à 17h l'été ça va à peu près, j'arrive sans bouchon chez Monfrisa à El Prat. J'ai eu le temps d'observer le système d'attelage des combis, puisque le chargement n'a demarré qu'à 20h, décidement, c'était pas la journée la plus rapide de la terre. Je peux rien dire, une fois que le cariste a attaqué, ça va très vite, mais il ests bien trop tard quand je repars de El Prat. Le frigo tourne à Mach III, il faut que je calcule mon coup pour me garer, je vais donc me planquer dans la petite zone à Fogars de la Selva ou j'arrive avec 15h d'amplitude à 22h, j'ai passé plus de temps à attendre qu'à rouler aujourd'hui !