Carnet de bord de Février 2021 | Partager sur Facebook |
Le parking est archi blindé quand je repars en même temps que Paris s'éveille, à 5h donc. J'ai bien calculé mon itinéraire, tout appris par coeur, histoire de ne pas être pris au dépourvu. Bien qu'il soit encore tôt ça roulait déjà bien sur l'A104, mais pas au point de ralentir, A104, A1 que je quitte à St Denis. La route est séparée par un gros couloir bus au milieu, à un feu, un type sort en courant de sa voiture, et vide les sacs à poubelles de son coffre. Nous, un mec à St Peray, il fait ça, il est pendu en place publique. Mais ici, c'est apparement normal. Je finis par arriver un peu avant 6h30 dans la ZI de Stains, il y a un gros dépôt des transports Clergue, les Aveyronnais sont de partout. Les gars du dépôt specialisé Bio ou je vide arrivent petit à petit, le temps que tout le monde se mette en place, je repars un peu avant 7h30 impecc.
Pour repartir j'ai pris une autre route, mais c'est pas éngageant, ça fait passer le long de la gare de Pierrfitte, c'est pas large et ça remue, c'est presque soulagé que je reprends la superbe N1, partout des tas d'ordures, des entrepôts destroy, putain, c'est la désolation. Prochaine étape mes 3 IBC de carburant pour Omnium Plastique à Venette, comme à chaque fois que je livre ici, c'est long, personne n'est au courant et ça emmerde tout le monde, mine de rien, une demi heure pour 3 palettes, et je suis enfin vide, plus qu'à continuer la visite de l'Oise avec un crochet par Thourotte. J'ai un lot de 21 palettes d'encre pour l'Algérie à charger, c'est à peine prêt, mais ça va super vite à charger, plus vite que pour poser les 3 IBC à Venette.
La suite est à Ressons. Oui à Ressons, il y a autre chose qu'une sortie sur l'autoroute et un gros parking, il y a aussi une base Faure et Machet. Je coupe donc à travers champs pour arriver à Ressons, et bien, c'est un très joli village avec plein de priorités à droite pour faire marcher le carrossier local. Le gardien chez FM m'annonce que j'avais RDV à 9h pour charger les 19 palettes de colle, avec un tel retard je pensais du coup devoir attendre la saint Glin Glin, pas du tout, rentré direct, quai direct, chargé direct. Whaow. Je suis sur le cul.
Me voilà fin prêt à descendre en roue libre direction le sud, je me voyais déjà musardant le long de la nationale 330 pour choper l'A5 tranquille, mais non, mon rêve a été brisé un peu plus loin, j'ai encore une palette à prendre à St Cyr En Val, Orléans quoi, mais surtout je vais devoir retraverser Paris, les boules. J'ai fait le fou, par le periph et tout, c'est encore là que ça bouchonnait le moins d'après Google. J'ai finis par m'en sortir et arriver avec 4h30 pile à la Shell vers Arthenay. Douche pourrave, mais surtout qui ne marchait pas une fois depoilé, j'ai dû mon salut à mon téléphone, la fille à la caisse avait oublié d'appuyer sur "ON". C'est pratique les téléphones quand même.
Malgré tout, j'arrive quand même trop tôt à St Cyr, les types reviennent juste d'un chantier à 16h, j'ai un IBC "erreur de produit" à recuperer pour Avignon. Le soleil a enfin réussit à percer, et ça fait tout de suite plaisir . Pour desendre j'hésite quand même un moment pour la route de St Quentin Fallavier, finalement je coupe la poire en 2 en sortant à Montmarault, il y a un monde fou avec la déviation des travaux RCEA, mais je finis par me trouver une planque avec 9h50 de guidon vers chez Wavin à Varennes, OUF. Vu que c'est un coin pourri, y a pas un brin de reseau, chomage technique FDR ce soir, j'étais bien mieux à Stains !