Carnet de bord de Mai 2023 | Partager sur Facebook |
Il est 6h35 quand je m'extirpe de mon petit bout de parking à Avermes, 9h pile poil de coupure. Cette semaine, c'est horaires normaux, non décalés. C'est super, tu sais que toute la journée tu vas te taper grave du trafic, mais heureusement, je vais pas dans les régions ou ça roule le plus au monde. Un petit doigt d'honneur en passant à Mornay, le dernier coup que j'y suis passé j'avais zappé le radar automatique, lui m'a pas raté. C'est dommage qu'on ne reçoive pas la photo comme c'est le cas en Allemagne, ça ferait de jolis albums souvenir. C'est à peine si arrivé à Bourges ça bouchonne un peu, à 8h je suis sur le méga parking du centre routier presque vide, café douche nickel. Le tout en moins de 45 minutes, je finis les 30 dernières minutes à la Shell juste avant Angers.
Je passe justement Angers pile à la sortie des bureaux de midi, et ici comme partout, ils sont aussi cons que la moyenne quand ils ont faim, heureusement que la déviation adr est jolie. Du coup, je garde ensuite la N23 et ses jolis panneaux interdit ADR et transit. Pas le choix de toutes façons, je livre dans une méga carrière à la sortie de Chalonnes sur Loire.
Ici il y a du matos d'enfer, quand je vois les pneus des dumper CAT, je me dis que ça doit être un sacré boulot de les changer. A 13h30 le gars de l'atelier débarque, c'est compliqué ici d'avoir un Fenwick, tu peux avoir des pneus de 3m de haut, des pelleteuses, des explosifs, mais niveau gerbeur, c'est pas ça. No Stress, je sors le Dhollandia, la palette est pas lourde, en 5 minutes c'est réglé. De là, je traverse par la pampa sur des routes rectilignes et pas larges, ponctuée de bleds endormis et parfois merdiques, mais c'est joli. Quand on croise, les rétros voient leur dernière minute arriver. Il est 14h30 quand je débarque avec mes 2 palettes à Manitou sur Ancenis sur Loire. Ici, c'est du sérieux, y a pas de fénéants planqués dans les coins, ils vivent Manitou à 100% ça se sent. C'est blindé de camions, mais je suis guère resté plus de 45 minutes dans l'usine. J'avais demandé au guichet à la réception s'ils avaient un transpal et un chariot élévateur, le type m'a regardé l'air louche, il savait pas si je rigolais ou était sérieux. Sûr qu'il en a parlé à sa meuf le soir en mangeant sa pizza Manitou.
La suite, c'est pour demain à Bernay, reste donc à faire un choix, soit me retaper la déviation ADR d'Angers, soit tout grimper par la nationale. ici, c'est pas non plus le Cerdon ou les Alpes, c'est tout droit, va pour Laval. Je me suis trouvé une planque à Mayenne dans la ZI, 8h30 de volant, je valide une 11, c'est bien, repos.