FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • On est pas bien là ?
    Quand la mama en est à balayer le dessus de la murette, c'est qu'elle doit s'ennuyer ferme à la maison
    Donc, j'étais sensé charger la même en frigo !
    Colector : Bologne sans bouchon
    Un peu de fraicheur à Bardoneccia
  • Mercredi 24 Juillet 2019
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    Comme prévu, à 7h30 je suis au guichet des chargements, mais la personne n'est pas là, faut attendre, seuls ceux qui dechargent rentrent au compte goutte, il fait vite chaud et c'est un défilé d'Eurostar dans un état pitoyable qui commence, les paysans chez nous ont parfois du Renault G ou R, ici ils ont de l'Eurostar, ou même quelques Turbostar. Finalement, on finit par me donner un BIP, il est presque 9h quand je finis par passer en bascule et charger. Le quai est tout informatique, les palettes arrivent par rail automatique, j'ai compris pourquoi ça aurait été complicado de charger hier soir. Peu importe, de toutes façons, c'est fait. 16 palettes c'est vite chargé et puis j'ai eu du thé au citron en cadeau, ma vie est belle desormais.

    J'ai plus qu'à récuperer mon CMR en sortie, c'est une vieille peau particulièrement acariatre qui me rend les papiers, elle doit avoir ses vapeurs, je suis donc extremement poli avec elle, ce qui l'enerve encore plus. Il me faut traverser une partie du département 48 pour rejoindre Imola par la nationale, et c'est vraiment très joli, on a envie de s'arrêter, flaner, faire de la bicyclette, bronzer, sentir les fleurs, boire du vin, manger des pommes mais surement pas de travailler. Quand j'arrive chez le client, je comprends vite que ça va être la misère pour charger. C'est un fabiquant de cuves pour le pinard, une grande usine artisanale, avec de vrais ouvriers, c'est beau. Il y a un camion à charger avant moi, un Wabberers qui va en France, sur Beziers, qui ne pense qu'à une chose quitter le transport, 11 semaines dehors, pour 1600€, il est Serbe, pas trop le choix pour lui, il attend sa Green Card pour partir aux USA. L'Europe c'est mort.

    Le Serbe charge la même chose que moi, à la grue. Il y a pas quai, c'est dommage car les cuves sont sur roulettes. Pour charger la mienne, je propose de sortir le hayon, que la grue lève en même temps que le hayon, puis on avance, et c'est fait. Mais la chef des ventes ne veut rien savoir, et ne pas prendre le risque d'endommager une machine de plusieurs milliers d'€ juste parce qu'un affreteur à un peu raconté n'importe quoi. CMR à 0, le transport sera quand même payé, c'est pas notre faute.

    Du coup, à midi, Maxime est un peu dans la merde pour trouver un complement, un truc tombe au moment ou j'arrive au péage, je reprends vers Ravenna, et quelques minutes plus tard c'est mort, je sors à Faenza et 1/2 tour, du coup, je fais une grosse pause sous la douche, on fera mieux le point après une fois bien propre. Finalement, il y aura rien de mieux, le mois d'aout approche, c'est quand même calme. On frôle les 40° en roulant cet après-midi, l'A1 est presque saturée jusqu'à Reggio Emilia, je suis enfin au calme après Piacenza. Finalement j'ai 2 palettes pour la GB à prendre à Paladru demain matin. Une dernière coupure au frais à Bardoneccia, et je redescends dans la fournaise. A 22h30 je me gare pas loin de Paladru, il fait encore 30°. Plus que 2 jours à tenir.