Carnet de bord de Mars 2021 | Partager sur Facebook |
C'est encore un peu l'hiver ici, il fait -2 quand je mets le camion en marche. Pour pas faire de boulette, je mets le frigo en route aussi, le lever du jour est encore loin. En partant en 4h du matin, c'est l'heure idéale pour éviter les bouchons du matin à Dunières. Toi qui me lis et qui vis à Evry, les bouchons du matin pour aller à Paris, c'est de la rigolade à côté. Ce matin c'est bien peinard, il faut bien reconnaitre, je récupère la 88 à Yssingeaux. Ce matin, la température n'en finit pas de chuter, mon afficheur indique -8 entre Langogne et la Pierre Plantée, la route est salée à mort, c'est pas les ASF qui gèrent les routes ici, mais des gens du coin, qui savent à quel point la 88 est vitale.
A 6h30 je me radine chez Colas à Mende, la journée démarre doucement à la machine à café. Je trouve finalement un vaillant qui démarre le Manuscopique, je sors le hayon c'est plus facile pour bouger une longueur de 3m. A même pas 7h je repars, la traversée de Mende est une formalité, j'adore le coin et les gens d'ici, toujours cool. Le soleil est de la partie ce matin, et c'est vraiment, mais alors vraiment trop trop beau, et ça roule trop trop bien, et je suis trop trop content ! Tellement content que je m'arrête à la ferme de Bonsecours, ou il y a de vraies viennoiseries, et une bonne douche, le chef m'a attribué Angélique, j'ai pas eu le choix, il y avait qu'elle de dispo.
Pour une fois, j'ai pris la bonne décision et j'ai bien fait de trainer à la ferme, j'arrive pile poil pour l'ouverture du Point Vert à Millau. 2 rolls à poser, ça va vite, le temps de récuperer les vides ça fait un petit quart d'heure. La suite est à Figeac, je voulais couper à travers mais la D911 est coupée, alors retour à Severac, en temps c'est pareil. Mine de rien ça a bien roulé quand même, arrivé à Decazeville c'est la crise, ce village n'en finit pas de s'écrouler, toute le traces industrielles disparaissent. Fait exprès j'arrive en même temps qu'un Breewell pour vider au Delbard de Figeac, le type a eu un mal de chien pour reculer tellement les gens sont fous et pressés, même ici, c'est la jungle. J'ai qu'un roll, je le sors direct dans la rue, et je me taille.
Pour aujourd'hui, il ne me reste plus qu'Agen, je coupe tout à travers par Cahors, je finis par arriver au Jardiland d'Agen un peu après 15h, je regarde les heures, 8h58, dans ces cas là, il faut pas trop réflechir, il y a de la place un peu plus loin sur le parking de Conforama, pile poil 8h59, ya la ya la, une très très bonne journée sur mes routes préférées.