| Carnet de bord de Septembre 2025 | Partager sur Facebook |
Comme prévu le repos du guerrier a pas été au top, Carros, c'est loin d'être le meilleur endroit de la planète pour se reposer en journée. En bordure de route, entre le trafic, Toto le benneux qui croise son copain pour la 8e fois de la matinée à grand coup de TGV, je suis désespéré. Heureusement, je suis garé juste à côté de l'AFTRAL, qui dit AFTRAL dit machine à café. J'y suis allé en sous marin, sans rien dire, personne m'a rien de demandé, j'aurai presque pu aller m'installer en révision de FCO, pour rire. J'ai donc péniblement glandé jusqu'à midi et je me suis enfin sauvé.
La journée était belle quand même, et surtout s'annonce en mode pilotage vu les routes qui m'attendent aujourd'hui. La 202, je la prend pas souvent, c'est beau, sauvage mais pas facile. A vide c'est quand même plus simple et elle s'est bien amélioré surtout les premiers kilomètres ou les parois rocheuses ont fait la fortune de générations de carrossiers. Après Puget, c'est la pluie qui s'invite. Entre les travaux de partout, la météo et tout, pas de quoi s'ennuyer, mais pas question de faire un temps de parcours honorable. Il y a un endroit que je deteste particulièrement, après Annot, il y a un pont très court qui passe au dessus d'un canyon, avant il était en pierre, là, ils ont mis un tablier neuf au dessus, mais c'est vertigineux. Plus loin, c'est carrément de la grêle, la situation météo n'est pas la meilleure aujourd'hui. Je reprends juste un bout d'autoroute avant Sisteron, l'arrivée au producteur est incroyable, et surtout vaut mieux pas à devoir croiser ne fût-ce qu'une bicyclette. Fait exprès, il y a 2 Jouffruit devant mais eux ne laissent que du palox vide.
A 17h la remorque est pleine de pommes, on va y aller molo. De toutes façons, y a pas de pression, je vide demain matin à Roussillon. D'ici, il y a plus personne ensuite ou presque. Sauf bien sûr au premier lacet à La Baume ou un touriste m'a carrément fait louper la montée, le temps qu'il comprenne et secoue sa tête de nœud pour que je puisse enfin tourner. Après c'était cool, mais pas rapide. Pour me faire plaisir je me suis calé 45 minutes au saut de la Drôme, cassage de croute et petite sieste magnifique après. J'ai coupé par Hauterives, à y être autant faire 0 autoroute aujourd'hui et bien sûr arrêt douchas au centre routier de Jarcieu ou je retrouve sous la douche mon gamin Erwan qui a remis sa casquette d'International Trucker. Bien sûr, chacun sa douche hein !? De là, j'ai plus qu'à traverser tranquillement, à 23h15 je suis garé au calme, ce soir, JE DORS !