FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2021 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Souvenir d'Allemagne
    ça leur fait un chouette dépôt à Boisseron, merci ED
    Quand j'étais jeune et fringuant ! tu manges à Perpignan, tu cagues à Londres
    Chez Medina
    Figueras
  • Lundi 25 Octobre 2021
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    Samedi j'ai été enfin faire ma première picouse à l'hôpital de Valence. J'ai eu tellement la pêche que j'ai cru un moment que l'infirmière m'avait injecté une dose de cocaïne. Le dimanche, j'ai bien compris qu'il n'en était rien, j'étais raide mort et ce matin à 5h, c'était guère mieux. Mine rien, il me restait quand même un neuronne en fonction, celui qui commande mes décisons pour la RSE, j'avais calculé d'arriver à 7h15 à Boisseron, car sur les indications de Sandwich Warrior un ancien RC, à Boisseron ça n'ouvre qu'à 8h. Je me prendrai un petit acompte de sommeil sur place. La dernière fois que je suis venu ici, c'était encore ED l'épicier, mais depuis ils ont mis la clef sous la porte.

    Effectivement à 8h, tout le personnel de Roullié Coulon est sur le pied de guerre, un café, 7 palettes en moins en 15 minutes, merci messieurs. Les vacances ont quand même du bon, ça ne fait pas la queue pour aller choper l'A9 à Lunel. Il fait encore frisquet et humide, et du coup depuis ce matin, j'ai toutes les 30 secondes l'alarme pour défaut d'alimentation qui s'enclanche, ça va me saouler toute la matinée. J'ai bon espoir de claquer mes 3 livraisons sur Perpignan avant midi, j'attaque le 1er vers la prison, je connaissais déjà, pas de sushis, sauf que le cariste était pas encore reveillé, à moins qu'il sortait du vaccin lui aussi ? De là, je fonce sur la route d'Andorre dans une boutique de pinard, 6 palettes au hayon, pas trop lourd nickel, et enfin je finis juste juste avant la pause fatidique de midi chez un dégroupeur qui squatte chez Medina, mission accomplie ouf.

    Il ne me reste plus qu'une pauvre palette à Figueras, et oui, je sors quand même un peu du pays. Il y a un bail que j'avais livré ce client, à une époque on y livrait des montagnes de flacons plastique vides. De Perpignan, il y a pas loin, je débarque à Dali City vers 13h, j'avais d'avance tiré la palette au cul de la remorque, la livraison à pris 2 minutes. Vu que malgré tout c'est pas la olympique forme, je me gare 3h à l'Emporda histoire de caser la première 11 de la semaine, Maryan m'a envoyé le retour, c'est pour demain à Mollerusa, no stress, ça tombe super bien. La station est archi blindée de touristes, beaucoup de français qui avaient deserté les lieux depuis 2 ans pratiquement.

    Comme par hasard, quand je repars, l'alarme ne m'embête plus, c'est bien une histore de froid humide qui fait déconner ce satané contacteur introuvable, c'est un camion suédois qui ne supporte pas le froid, c'est tout ! Encore presque 3h d'efforts face à un soleil qui n'en finit plus de se coucher. Il est 19h et des bananes quand je me gare à l'usine, il reste quelques places, c'est parfait pour ce que j'ai !