Carnet de bord de Janvier 2021 | Partager sur Facebook |
Un peu de courage ce matin encore, le reveil sonne à 1h30, je décolle à 2h15, un peu comme hier en fait. Et un peu comme à Lyon, le tunnel de Corro d'Aval est fermé la nuit pour travaux, ça doit bien faire perdre 10 secondes, heureusement qu'il y avait ce fait marquant sinon, il ne se serait rien passé jusqu'à ce que j'arrive pour l'ouverture du centre routier à Narbonne, pile à 5h02. Tout est déjà en place, café, chocolatines, raisintines, croissantines, tout y est. Je ne m'eternise pas sous la douche, et je grimpe au plus haut, ça me fait arriver IN EXTREMIS à Nimes, pile 4h30, et pile pour une demi heure de sieste largement méritée.
La vie de chauffeur routier n'est pas que semée d'embuches diverses, parfois, on peut encore s'emmerveiller d'un magnifique lever du jour, et c'est le cas ce matin face au Ventoux, pourtant j'ai du passer 1000 fois ou plus ici, mais non, je trouve ça toujours aussi joli. Le soleil fait bien plaisir, un peu de vitamine D ne peut pas faire de mal. En passant par la case Jarcieu, je laisse les panneaux solaires pour Rives et je garde les 4 IBC pour Irigny. Bien sûr c'est pendant la pause que j'arrive, mais ça reprend à 13h, rien de mal.
Le rechargement est à Andrezieux, par chance ça roule nickel pour monter, traversée de St Etienne à la régule, c'est toujours des minutes de grapillées. Bien sûr il y a de l'attente sur place, mais ça passe vite, je tombe sur Fred l'expatrié de chez Gondrand, la dernière fois qu'on s'était vus c'était sur le Seafrance à Calais, à l'époque j'avais mon FH3 et la GB était encore européenne, c'est pour dire si c'est vieux ! Retour direct à Jarcieu, la semi est loin d'être complète. Ce soir je garde que le Castres, les autres lots pour la Catalogne sont pas pour moi, tant pis, j'irai peut être une autre fois. Non, à la place j'ai de l'Occitanie, pour finir dans le 47. A 19h tout est dans la remorque j'ai plus qu'à aller m'écrouler au plumard.