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Lundi 26 Février 2024

 

Comment dire ? Je m'en fous, je suis bien garé. C'est une véritable foire d'empoigne pour se garer ici avant de pouvoir avoir le droit de faire la queue pour s'engeristrer. Tel un gros privilégié je regarde tout ça de loin, les big boss depuis leur bureaux en haut ça doit pas trop les inquieter. Je finis de me tirer de ce guépier avec mes 11h02 de coupure, oui, j'avoue je suis un traine savate, c'est l'âge.

Comme prévu je recharge au marché à Barcelone. Aujourd'hui on est carrement 3. Le client a aniticpé les barrages, les destinataires sont avertis depuis plusieurs jours, à eux de commander un peu plus. Georges est presque fini de charger quand j'arrive, on a le temps d'un café. Je traine pas, en bon père de famille il attend Mathias qui est encore à quai à Castellbisbal. Finger in the nose pour sortir de Barcelone, ou il y a de gros nuages noirs, mais la grosse drache ne commence qu'à Girona. C'est quand même inespéré cette flotte ici. Stop douche chez Padrosa ou la moitié des douches sont fermées et la pression d'eau moins forte. Il faut rationner. Au pas de course évidement, faut pas que je traine plus que 45 minutes, sinon ça remet les compteurs à 0. A Perpignan, il pleuvasse aussi un peu mais rien de fou. Remise des compteurs à 0 à Loupian, je crève la dalle.

De là, à fond de cale pour grapiller quelques secondes qui se transforment en minutes. Les travaux ont repris entre St Rambert et Roussillon et comme par hasard on est tombé sur les perdus de l'année qui ont traversé la zone à 40 50, j'ai bien cru que l'irréparable allait être commis. A 1h30 je pose vite fait 4 palettes à St Priest et le reste à Pusignan. A 2 pour vider ça va impeccable, pas mal de que j'ai livré part direct vers les marchés du coin, ça traine pas. J'ai juste de quoi rejoindre St Etienne, j'ai 10h02 quand je me gare chez Heppner, il est 4h30, c'est nickel. Garé au calme. Côté Catalan les hostilités ont repris, on va bien rire encore demain, mais pour le moment shlafen.