Carnet de bord de Juillet 2020 | Partager sur Facebook |
La température affiche 25° quand je décolle de mon village ce matin à 2h31. Le gros avantage dans cette histoire c'est quand même bien qu'il n'y a pas besoin de gratter le parebrise. C'est idiot de dire ça, c'est vrai, mais ça me fait rire et il m'en faut peu. Malgré l'heure l'autoroute N°7 est loin d'être deserte, il y a même un monde de fou, pas mal de camions également, je me sens moins seul. Cette nuit il y a pas mal de bledars en route, dont un qui m'a bien fait peur dans la montée avant Vitrolles, chargé à bloc avec un Daily Iveco, en pleine gauche sur l'autoroute à 20 ou 30kmh, on l'a échappé belle. J'ai le quai 33 direct arrivé à Gignacchez XPO ou ça devient de plus en plus la misère pour se positionner à quai tellement il y a des remorques décrochées.
Une grosse demi heure de sieste pendant que ça vide, et je repars dans l'autre sens, le jour pointe le bout de son nez pendant que ça se charge doucement direction la capitale phocéenne. Comme je ne suis pas qu'un sauvage, je m'attrape un café au vol à la Shell à Montélimar. Je dois recharger au Pouzin, d'ici le mieux c'est la route du barrage, d'habitude il y a personne, mais pas aujourd'hui, et bien sûr c'est à chaque fois que ça croise pas à deux qu'il y a un camion.
Malgré tout j'ai eu du bol puisque je suis arrivé tout seul à la division cartonnages du pôle logistique de la SAT, le temps que je me mette à quai, 3 camions sont arrivés derrière moi, et oui mais je suis prems ! Ici ça traine pas pour charger, et c'est pas lourd les cartons pour les pêches. 26 palettes, 20 minutes. C'est à vider direct à Ramberfruits, enfin, Rhodaccop, je m'y ferai jamais. Je débarque aux emballages pile quand un autre camion s'en va, c'est synchronisé ici !!
On était 3 pour vider la semi, autant dire que ça n'a pas trainé, il était même pas 11h quand je suis reparti, direction la Drôme des Collines, Bren. J'ai un voyage d'épicerie à vider demain 6h à Montauban, ça serait aussi bien si je pouvais charger avant midi. J'appelle Christophe le chef, on se met d'accords, à deux ça ira vite pour charger. Pendant qu'on faisait les papiers après avoir chargé, je montre l'heure à Christophe : 11h57 ! 3 minutes de marge pour l'heure fatidique de midi !
De retour sur l'A7 et dans le sens de la descente, on est proche de la saturation, ça freine, ça réaccélère pour ne pas dire que ça roule à la sauce Yvette Horner en accordéon, tout est possible, tout est réalisable. Au départ, je visais Tavel pour coincer la bulle, mais j'y suis passé avec 8h20, alors j'ai pris mon courage et j'ai poussé jusqu'à Mèze, ça faisait presque 10h de route, le tout en validant quand même une belle 11, avec en prime la vue sur la mer. A 15h, il fait bien trop chaud pour dormir, mais ai je le choix ?