FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2022 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Une pièce de collection
    Les joies du porte voitures
    C'est pas un quad, c'est un UTV
    Fos/Mer
    Brouter au pied des HLM
  • Lundi 28 Mars 2022
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    Avec le temps magnifique qu'on a eu tout le week-end, on a bien du mal à croire que l'hiver revient dans la semaine. Bien sûr on manque toujours d'eau. On peut pas y faire grand chose malheureusement. Ce matin, je décolle tranquille, 6h15, il y en a largement assez, en même temps que les premiers travailleurs dans le quartier. Ce matin, j'attaque à livrer dans la zone de Courthézon, elle est plus proche de Jonquières que de Courthézon. La zone ou je vais est récente, à tel point qu'elle n'a même pas de nom de rue, c'est triste d'avoir aussi peu d'imagination. Rue Casimir, Rue Albator, Rue Goldorak au pire, mais non, rien. J'arrive pile poil pour l'ouverture, 10T de detergents à bouger au reveil, c'est parfait  pour se remettre en jambes.

    De là, je coupe par Sarrians pour rejoindre Monteux et livrer 4 palettes d'emballages, à la récepton, ça rigole pas trop, il y a pas de boulot, c'est inquiétant. C'est vrai que c'est flippant tout ce qui se passe, et encore plus quand on écoute les infos, j'y vais à petites doses, sans quoi ça donne envie de se tailler les veines. La suite est à Bernis, de l'autre côté de Nîmes. Vu l'heure c'est tout rouge sur Avignon. J'hésite à faire le grand tour via Orange, ça rallonge de 20km, juste pour gagner 5 minutes, ça vaut pas trop le coup. J'attends un peu, et je vais pied léger, quand j'arrive ça s'est décanté un peu, même s'il y a encore son lot de pénibles sur la rocade. Arrivé à Bernis, j'ai appris que je ne livrais pas un quad, mais un UTV, parce qu'il y a une benne derrière, ça coûte un bras ces machines. Pour vider, il y a un quai avec une belle rampe, c'est la cliente qui a pris les commandes de l'UTV, elle partie a fond de cale avec, la machine a pas eu le temps de monter en température. 

    Reste plus qu'à livrer le dépôt de carburants à Fos, bien sûr pour livrer avant midi, c'est cuit, pas la peine de s'affoler, je vais vider ça à la reprise pour 13h30. C'est moins prise de tête à livrer que je le craignais. Franck m'envoie chez FM à Laudun, un bail que j'étais pas allé la bas. Le temps de mettre le câble TIR et le téléphone sonne pour rentrer, j'avais RDV à 16h, ça a sonné à 16h, départ prévu à 17h pour Annecy, je suis reparti à 17h. Ici, il y a encore pas mal de mecs de l'EST qui chargent pour des destinations peu exotiques, que du cabotage. Donc, tout va bien dans le meilleur des mondes. Je remonte le peu d'heures qu'il me reste, tranquillement toujours pour exploser mes records de lenteur et de conso aussi. 22,3 en fin de journée, autant qu'avec une grosse bagnole bien énervé, je ferai jamais mieux je pense. Je suis pas fait pour ça.