Carnet de bord de Juillet 2022 | Partager sur Facebook |
Comme hier ça décolle à 6h, tranquille. Il reste des bouchons du matin direction Luxembourg, je garde bien le cap vers Longwy. Qui va à Longwy le matin ? Plus beaucoup de monde fin juillet ! Du coup ça roule tranquillos et j'arrive à la frontière Belge comme qui rigole, dans la longue descente de Mont St Martin, il y a un magnifique discriminant à 70, de quoi garder un bon dernier souvenir de son voyage en France. Une heure plus tard, j'arrive pile pour l'ouverture du centre routier à Habay, un bon café, une bonne douche et c'est nickel. Je me pointe au circuit un peu après 9h, soit une demi heure de retard, le douche à Habay, Arthur est pas content, mais moi je suis douché !
C'est plus que blindé, plus ça va, moins y a de place pour garer nos camions, je me suis bien galéré pour me mettre en place. Yvan et Arthur sont sur le pied de guerre, on vide, je m'attrape un café et je me taille en essayant d'écraser personne. Franck m'a trouvé un retour à l'autre bout du royaume, on reste en Wallonie quand même, mais j'ai dû sortir la carte pour me décider par ou passer pour rejoindre Couvin depuis Spa. J'avais pas envie de faire le grand tour par Liège Charleroi, alors j'ai coupé par Bastogne et Dinant. Vu d'en haut c'est très beau Dinant. C'est bien la Belgique profonde par ici, il y a pas trop de trafic mis à part quelques touristes égarés.
Je commençais à paniquer en arrivant à l'adresse à Couvin, une zone avec des usines fermées, dans un état pitoyable. Je commençais à douter de l'adresse quand j'ai vu mon sauveur ; un Girteka, qui venait justement de l'usine. Il fallait prendre un chemin en terre, défoncé, passer au milieu des branches qui n'ont plus été taillées depuis des lustres. C'est une vieille fonderie, un transporteur du coin a repris pour stocker et expedier des buchettes de bois en sac. Un Coquelle est déjà en place, il charge avec son fond mouvant, c'est LONG !!!
Je repars presque 2h plus tard, et chose incroyable, le jeune cariste a attendu la fin du chargement pour me demander si c'était bien moi qui avait été dans le reportage de France 2 ! Incroyable. Mine de rien, j'ai passé 2 heures ici, il est temps de bouger. Du coup, je descends par Charleville et Suippes, pas grand monde sur la descente, je fais parler la poudre, ça défoule. Sur cette route, y a moyen de se faire plaisir et ça me rappelle ma jeunesse. J'y passais fond de calle by night, les radars automatiques n'avaient encore pas été inventés. Je vais encore cramer une 10h aujourd'hui, ça me fait arriver au parking sécurisé de Langres avec 9h40, comme hier ! 19h45 finito, basta !