Carnet de bord de Octobre 2024 | Partager sur Facebook |
A priori la semaine devrait être écourtée d'un jour, alors autant en profiter à fond. J'ai cassé le reveil ce matin, mais j'étais pas bien encore en phase, je me suis rendu compte que j'avais gardé les clefs de la bagnole avec moi, il y a peu de chance qu'elle me servent à quelque chose. Sprint jusqu'à la maison, ce pauvre chien, il en peut plus de moi, il venait à peine de se rendormir. A ma grande suprise en arrivant sur l'autobiroute, c'est loin d'être calme. D'ordinaire, 1h du matin, c'est peinard, mais ce matin ça roule. Peut être avec 1 jour de moins, tout le monde a cassé son reveil aussi ? Quelques nappes de bruimasse de ci, de là, rien de méchant. Grosse drache après Narbonne, mais rien à Perpignan. Ce matin, c'est la grosse forme, je passe la Jonquera pour couper mes 45.
Une petite siesta reparatrice et quand je pars, c'est clairement lundi matin, ça roule. Je retrouve un peu de calme quand je bifurque vers Vic, le ciel est plombé, on se croirait en Skanie. J'attaque à Sant Pere Torello ce matin, mais ça commence mal, il y a déjà un camion à quai. Bref ça m'a pris presque 1h pour 6 palettes. Mais j'étais pas trop angoissé vu que du temps ça a permis aux bouchons de se calmer un peu sur la C17 à l'entrée de Barcelone, et justement, la suite est à Parets. Là, faut pas être pressé, ni craindre une mise à quai suicidaire. Je m'en tire pas trop mal, juste après 2 camions sont arrivés. En plus, on a pas accés aux quais, je deteste. Le cariste drague la pointeuse et moi j'attends. C'est ça les dégroupeurs, la motivation, bof Moldtrans, ça se traduit par Mou Trans ? J'enquille sous la pluie maintenant, direction Martorelles, client facile et connu, il faut juste avoir des bras et des molets, ça remet en forme.
Une fois que c'est fait, je commence à voir le fond de la semi, et bien sûr avec la pluie, les problèmes s'accumulent autour de Barcelone. Je vais à l'autre Martorell, qui est au sud de la ville, je les mélange tout le temps. Là, j'ai juste à poser une palette dans un trou de souris, mais je traine pas, j'ai RDV avec Carreras Logistica à Masquefa à 13h, je donne les papiers au guichet à 12h30. OUF. A peine arrivé, j'ai un quai direct, ce qui relève du miracle, le cariste est déjà là, je suis pas resté 15 minutes à Masquefa, double miracle. Maintenant que je suis vide, j'hérite d'un bon vieux Castelgalli des familles, ça c'est bon. Du temps que ça charge, je peux même aller sous la douche ! Me gusta mucho mi trabajo ! Je sors de là à 15h30 le temps de me garer ça fait 9h03, mais je m'en fous !