Carnet de bord de Décembre 2022 | Partager sur Facebook |
Je commençais à désèperer quand à 9h21, Maxime a fini par m'envoyer un lot de 8 palettes pour Béziers à prendre à Colmar. Ni une, ni deux, j'ai levé le camp. En deux coups de cuiller à pot, je me suis retrouvé sur l'A35, déserte comme hier. Je me suis annoncé pour 11h30, pas de soucis. J'ai qu'un idée en tête : la douche. Alors je suis repassé par Kembs et récupéré l'A5 allemande, tout shuss jusqu'à la Aral à Hartheim. Si j'avais su je serai venu squatter ici hier. Il y a pas plus de 10 camions sur le parking, dont une reine de la route Allemande en train de se faire deplumer par la polizei. Il resterai un camion et un flic après l'extinction humaine, qu'ils seraient encore capables de verbaliser. Je traine pas, 22 minutes, même pas le temps d'un café et je file rejoindre Neuf Brisach puis Colmar sur la route des grumeaux. A 11h15, je suis chez le client, bien sage.
La suite est arrivée rapidos, je repars sous la pluie plein nord direction Strasbourg et sa gare de marchandises chez Heppner. Sur l'A35, il y a tellement de monde que ça bouchonne, ils sont deçus de ne pas avoir trouvé de neige dans les Vosges. Même à Medelin, y a plus de neige qu'ici. Pour le fun, j'ai gardé la 83, à l'ancienne, on traverse plus les bleds à 120, mais sinon ça change pas par là. J'arrive pour 12h30 chez Heppner, l'endroit est assez ancien, les quais au pied des immeubles, ça doit y aller les pétitions pour que la société déménage. Coup de bol, alors que c'est fermé, le gars de l'affrètement clope dehors et me file la feuille, du coup le cariste peut attaquer à charger. sauf qu'il y a pas 9 palettes mais 19 pour le 46. 7m60, c'est pas 3m60 annoncés. Du coup, on gerbe à mort le temps que les chefs se mettent d'accord, à même pas 14h je me taille de cet étrange endroit.
J'ai une dernière ramasse à Mundolsheim, 9 palettes pour le 63, je me suis un peu gourré, à la sortie, il y a un pont sncf limité à 6t et 3m80, j'ai pas tenté, et j'ai fait un brave détour par Lampertheim, c'est choli, mais pas rapite. Y avait plus court, et c'est un Khune et Nagel local qui m'a expliqué, je le saurai pour si je reviens ici dans une autre vie. Cap sur le sud, sous la pluie force 2. Tout le long, ça se calmera jamais aujourd'hui. Après Mulhouse la nuit tombe vite, en même temps que le trafic se fait plus light, les parkings sont vides de camions, tu reflechis pas pour te garer, ça c'est vraiment cool. Calé tout du long à 84, j'ai quand même passé Lyon, et je me suis posé oklm à Roussillon, là aussi, il y avait des places au large ! 23h fin des opérations.