FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2025 Partager sur Facebook
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  • Y a pire comme parking
    Les anges gardien
    Tous les jours un nouveau Escudero
    Ils craignent pas la peur
    Les espagnols sont des artistes
  • Lundi 29 Septembre 2025
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    J'avais mis le reveil à 9h et quand je me lève au loin, j'ai une vision d'horreur : un autocar. Mais je pousse un ouf de soulagement, les passagers sont en train de remonter et donc vont se casser. C'est donc au calme que je vais prendre mon café aguet et me doucher. En sortant j'entends du bruit, il y a un autre bus de retraités, je suis passé entre 2 vagues, bon calcul sans le faire exprès. A 10h30 je me sauve, il faut que je bosse un peu, pas bien longtemps non plus, il me faut m'arrêter à la douane à La Jonquera. J'y passe 4 fois par semaine devant par l'autoroute sans jamais y faire le moindre crochet, il y a toujours plus de nouveaux magasins, ça ressemble plus à rien. En une grosse demi heure c'est réglé, j'ai plus qu'à rouler pour livrer du Madrid demain. 

    J'ai largement le temps de vivre et de rouler, c'est juste horrible de pas avancer comme ça sans pression, j'ai du mal. En plus, il fait moche, même sur le c25. A Cervera j'en peux plus, j'ai les crocs, plus une sieste réparatrice, un quart d'heure, faut pas abuser non plus.

    C'est nettement plus en forme que j'aborde la traversée de l'Aragon. C'est blindé de camions sur l'AP2 cet aprème et ça se fait pas de cadeaux, moi je suis  à 82, je suis pas concerné, je me contente d'observer la connerie humaine. Qu'on me parle plus de solidarité entre routiers, c'est juste pathétique tout ça. Et pendant ce temps, les caisseux s'empilent derrière, y a rien de plus chiant et dangereux. Passé Zaragoza c'est nettement plus tranquille, ça monte ça descend, ça occupe. J'ai mal calculé mon coup aujourd'hui, je me suis posé après Calatayud, mais à déjà 20h j'ai pas cherché à aller bien plus loin, ça servait de toutes façons pas à grand chose.