Carnet de bord de Juillet 2019 | Partager sur Facebook |
J'ai dû louper un épisode, ou dormir très longtemps parce que j'ai comme l'impression qu'on est en automne. Malgré le gros panneau arrêt interdit devant mon parebrise, personne ne s'est préoccupé de ma présence, tant mieux. A 7h30 comme prévu je décolle, il pleuvasse le temps de sortir de Wels, mais ça ne dure pas longtemps, ensuite c'est un énorme orage qui prend le relais, si ça se trouve c'est la même drache qu'à Spa, mais ici on est pas des guignols on arrête pas la course. LOL. Quoi qu'il en soit c'est toujours tranquille de rouler en Autriche, ça roule tranquille, les routes sont en bon état, ça pue le pognon. Bien sûr la Polizeï veille, et en plus ça rime. Ils sont en chaleur ce matin, mais je ne les ai pas excités.
Perce que je le vaut bien, je stoppe au truckstop de St Polten, ça fait du bien de se prélasser et repartir tout propre plein est. Coutournement de Wien nickel chrome puis s'en suit la morne plaine du Burgenland arraché à la Hongrie en 1920. On se demande ce qui les interessait à part y poser des millions d'éoliennes. A midi je me pointe à la douane Hongroise, par sécurité je vais faire charger un peu ma box. Quand je demande au préposé de mettre pour 300km, il me dévisage avec la profondeur de regard de Quentin de Montargis, le type il est juste là pour passer la carte DKV, c'est tout. Comme si moi on me demandait combien de palettes je peux charger !? "Et oh ! moi je conduis ok ?" Le mec voulait un montant, en plus en Florin, bon j'ai balancé 60€. Enfin, ça a été rapide quand même : 15 minutes. De là je vais à Masonmagayar faire la douane, il fait chaud et lourd. Là encore rien de simple, ça a pris 1h45, mais j'ai eu le temps de manger au calme, c'est déjà ça.
Vu que malgré tout j'ai le temps, je garde la nationale jusqu'à Gyor, ça roule bien, c'est plat, il y a quelques bleds un peu vintage, j'ai même vu un paysan, un oncle à Nicolas Sarkozy avec ses 2 cheveaux et sa carriole, même en Lozère on voit plus ça. J'ai amèrement regretté de ne pas avoir fait le fou et contourner Budapest par le nord, j'ai bien vu le bouchon sur le M0, mais je pensais pas quand même perdre 1h30. Un truc de fou, je pense que ça va encore durer un moment vu l'ampleur des travaux. Quand j'arrive au circuit ou la nouvelle bretelle d'accès est enfin ouverte après 2 ans de chantier, j'ai 4h de volant. D'autres teams de la F2 débarquent aussi, tous gavés par la traversée de Budapest... Mais ce soir ils partent tous à l'Hotel, j'en connais qui vont bien se detendre !