Carnet de bord de Octobre 2019 | Partager sur Facebook |
Pour prendre le café au dépôt, il faut impérativement avoir son mug, c'est fini, y a plus de gobelets plastique. Heureusement, on en a des tous neufs fournis par la boite, sinon il faudrait faire couler le café dans ses mains, comme on faisait à l'école pour boire un coup, enfin nous on faisait comme ça. On pourrait se brûler, ça serait pas très marrant. Sauf, qu'il faut penser à se radiner avec, il faudrait se le mettre autour du cou. A 8h, je mets en route pour faire les 2km qui me séparent de Giraud Fruits, sur le papier c'est simple, je vide, je recharge des paloxs vides et je remonte à La Flêche. Mais voilà, après un contrôle méticuleux des 151258 pommes de mon chargement, il s'avère qu'il y a une trop grosse proportion de pommes criblées, pas jolies qui vont finir en compote, et que donc, niet il est hors de question de remonter du vide dans le 72. Donc, me vla beau.
Mais il en faut plus pour destabiliser le chef, j'ai une ramasse à St Romain Lachalm pour Barcelone. Avant ça je retourne laver le plancher archi degueulasse au dépôt. C'est presque la misère ce matin pour ralier l'Ardèche, ça bouchonne de partout, j'ai mis 20 minutes pour passer le rond point de Chanas, ça devient la plaie ici. Ensuite ça va nickel, en plus le col du Tracol a reouvert, les travaux sont terminés. Bien sûr c'est à chaque fois aux endroits ou on croise pas que je tombe sur des camions, dont certains qui connaissent pas le coin se croient un peu tout seuls. La ramasse à St Romain est une formalité, je vais completer à Montfaucon pour Lagnieu, ou je me pointe à midi, mais le cariste part en pause, une demi heure, c'est pas des catalans les mecs du 43. Il y a un Belge de chez Fury qui gueule comme un veau parce qu'il attend. Il dit que La France c'est toujours la merde, il a pas tort, mais comme je lui ai dit, reste en Belgique c'est mieux. Parce que franchement, c'est la merde partout, et ici à Montfaucon, on sait très bien que le cariste fait au mieux. D'autres lui aurait dit, previens ton chef et note les heures.
Comme il me reste encore pas mal de metrage, j'ai un autre complément, au Chambon Feugerolles, du matériel de chantier pour Monaco, mais à laisser à Donzère, je ramène tout ça au dépôt tranquillos, aucun bouchon pour rentrer, c'est suffisement exceptionnel pour être signifié.
Pour finir cette semaine de 4 jours, j'ai un petit tour de Catalogne du nord en vue, mais il faut que je laisse mon frigo au profit d'une taut. Decroche raccroche. Mes palettes sont encore à Macon, j'ai le temps. Je traine un peu beaucoup sur le quai, et finalement la taut est pas obligé, Stephane me propose de prendre soit mon frigo soit le HN7 qui roule quasi jamais, je me laisse faire. Bien sûr je me fais traiter de tous les noms par des mecs qui roulent en régional en Gigaspace, ou d'autres qui ont des schmitz avec des parois en régio aussi, c'est de bonne guerre.
Fabien fini par debarquer bien trop tard, mais à 4 on met pas longtemps pour charger, à 19h15 je fonce, j'ai juste de quoi arriver au parking de Béziers. A peine sur l'A7, il y a la voie de droite neutralisée par un patrouilleur, et à peine que j'ai compris ce qui se passait, le camion devant moi a tapé une bande de roulement qui est venue taper contre le coffre à palettes de la H7, y a de quoi être dégouté. Dans la nuit, j'ai pas vu d'autres dégats. Comme prévu j'arrive tout mouillé de chaud à Béziers, il me restait 1 pauvre minute d'amplitude.