Carnet de bord de Mars 2023 | Partager sur Facebook |
Le mois de mars attaque de bonne heure, et de bonne humeur, il s'agit de faire bonne figure et pas louper le reveil, aujourd'hui, c'est un jour béni : c'est la paye. A 2h20 le camion, les 18 big bag de pomme de terre et moi, on s'élance sur l'autouroute des vacances, c'était sans doute un jour de chance. Tranquille Emile, c'est la bonne heure pour arriver à Lyon. J'aurai bien aimé passer par le Tunnel, mais c'était fermé, alors j'ai fait le grand tour pendant que les premiers travailleurs du matin commençaient à arriver. Ce matin, je tente une nouvelle expérience, le café, douche à St Peray. Franchement c'est le top, et c'est pas possible très souvent. Déjà, faut aller à Boffres et que ça tombe pile poil dans les heures. En 4h20 je suis garé chez moi, j'ai pas attendu ni pour le café, ni pour les gogues j'avais pas non plus 3 types avant moi à la douche et ça m'a rassuré finalement.
Comme prévu, je me radine à 8h à Chips City à Boffres. Ma conso est définitivement en PLS sur ce tour. Il faut une grosse demi heure pour vider, et je redescends sans faire le crochet à la maison, faut pas abuser, par contre, je suis passé par chez Volvo, ça fait 2 fois en 15 jours qu'il faut rajouter du liquide de refroidissement. Resserage de quelques durit, mise sous pression, y a rien de visible. Je deteste les pannes invisibles.
C'est pas le boulot qui m'étouffe aujourd'hui, j'ai un complet de poubelles à prendre à Bricomarché pour Salaise. Le covid c'est du passé, il y a en tout 6 voyages de supports pour gel hydroalccolique qui emcombrent les racks. 10 minutes pour charger un complet, un record, ils sont chauds bouillants. St Rambert-Salaise foulée, c'est assez vite torché aussi, du coup, j'ai 3h d'avance pour vider, l'huissier vient à 15h30, pas belle la vie ? Matru le citernier est garé pas loin avec son Scania trop magnifique, on a le temps de pavasser 5 minutes. Comme prévu l'huissier est à l'heure, il est là pour vérifier que la marchandise est bien détruite. Retour au dépôt, y a rien à charger pour moi, et je suis pas tout seul à être planté ici. Méga coupure ce soir, grasse mat demain, départ 7h. Cool.
Doucement le soir encore plus lentement le matin. Une mission ultra simple m'attend, un gros lot de groupage ADR à prendre à St Clair du Rhône. Surtout, ne pas s'affoler. Je suis même pas le dernier à partir du dépôt ce matin tellement c'est calme. Vu l'heure c'est bien sûr le boxon, mais bon, y a le temps. Mine de rien, j'ai mis 2h pour charger, entre les commandes qui ont changé, les bugs avec les papiers, faut pas être pressé et ça tombe finalement assez bien. Je ramène tout ça à la kommandantur, j'ai même le temps de laver dehors, et dedans.
Avec le printemps qui arrive, les premières navettes de plantes ont commencé, je prend un roll d'emaballages à Anjou pour St Just St Rambert, mais arrivé au rond point de Chanas, contre ordre, il y a 2 lots à sortir à Vaulx Milieu pour la GB. 1/2 tour, direction Cours et Buis, personne pendant midi, ça roule nickel. La commande est pas prête, prévu 15h, c'est pévu 15h. Je reviens direct au dépôt, Yaya le parigot attend mes paletttes, ça a pas trainé. Du coup, je suis replanté au dépôt ce soir, et je retrouve un peu les mêmes qu'hier.
Ce matin, c'est un peu particulier parce que je fais un peu le formateur. Non, je forme pas un autre chauffeur, je suis bien trop bul pour ça, il me faut juste expliquer à Maia, la petite nouvelle community manager, le fonctionnement du word press Duarig, le site web de la boite quoi. Je suis peut être encore plus nul que comme chauffeur, mais jusque là, ça avait à peut près fonctionné. Les jeunes sont nés avec un clavier dans les mains, ils comprennent tout très vite, là ou moi j'ai mis des années. Good Luck !
A 10h30 je remets ma casquette de chauffeur, je dois aller sortir 17 palettes de Grannollers à St Rambert. Je m'enregistre, tout est près, j'allais prendre le café avec Lionel, quand, (et c'est rare), mon chef me fait tout annuler pour aller en catastrophe aller sortir un voyage de bière à Bren. Rapide calcul, ça me fait arriver à 11h30 là bas. J'appelle vite le Christophe, on se met d'accord, il degerbe les palettes, je les charge. On a finit à 11h57, on est bons ou pas ?? Je livre foulée à la logistique Duarig à Roussillon. En route, au rond point d'Andancette, je m'engage sur le rond point, un type en Mercedes qui arrivait à la vitesse d'un type en belle Mercedes me klaxonne, désolé, dans un rond point c'est au premier engagé. Une fois toutes les 10.000 crasses ou je dis rien, je pête un cable et c'est tombé sur lui, je l'ai coincé au rond point, je lui aurait arraché la tête. Il a pris des milliards de photos, j'en ai fait autant, pauvre con.
Il est 13h pile quand je me mets à quai, Mouloud sort juste de table, je peux manger tranquille pendant que ça vide et recharge un gros lot pour Avila. Je ramène tout ça à Jarcieu, le Avila c'est pas pour moi, je m'en doutais un peu. Moi c'est du Languedoc, du Barcelone. Le quai est archi plein, on est une floppée à descendre dimanche soir, il est vraiment en dent de scie le taf en ce moment ! Un coup de gasoil et je radine tranquillos à la casbah, il est 18h30, je kiffe la life !
Après un magnifique week-end de fête des grands mères, c'est le retour à la réalité, il faut retourner à la mine. A 3h30, je mets en route mon petit camion et c'est parti. Pleine lune ou je sais pas quoi, mais il y a du monde dehors déjà au village. Il y a lourd et gerbé haut, je fais pas des miracles. Le pire est devant moi une fois que je quitte l'autobahn à Nimes ouest étant donné que j'attaque au Vigan. Vu l'heure encore matinale ça roule plutôt bien, j'y vais tranquillos, il faut pas de coup de volant, pas de coup de frein brusque. J'arrive quand même comme prévu à 6h45 au portail de l'usine du collant le plus vendu en France et fabriqué au Vigan (c'est marqué sur la façade, sinon je l'aurai pas sû étant donné que je porte assez peu de collants). Là, je me rends compte que c'est pas à 7h30 que ça ouvre, mais 8h, j'ai pas eu la bonne info.
Du coup, ça me laisse 1h pour dormir, j'y suis arrivé assez facilement. A 8h pile je suis à quai, ça vide en 10 minutes, je vois que j'ai une palette de Perpignan qui a chié un peu, mais je peux rien faire de mieux. D'ici, c'est un peu moisi pour redescendre, il y a 3 choix, soit par L'Hospitalet du Larzac pour attraper l'A75, mais il y a le tunnel d'Alzon interdit ADR, soit par Montpellier et sa super rocade à 9h du matin, soit par St Martin de Londres - Gignac. J'opte pour la dernière solution, c'est super joli, mais pas large et bien défoncé avec, et surtout c'est une route à benneux, tous plus excités les uns que les autres, au moins, ça roule. Une fois à Gignac, ça roule à fond de cale sur l'A75, à 11h10 je me pointe au poste de garde, j'ai une quai direct aux emballages, ouf.
J'ai pas fait le batard, j'ai averti direct la cariste que j'avais une palette gerbée qui avait un peu glissé. Finalement rien de grave. Je récupère vite les europ et je file les ramener chez Mazet, le portail à la chocolaterie est fermé derrière moi, j'ai eu chaud. Le cariste chez Mazet par contre me passe un savon direct parce que c'est 11h58, qu'il y a que lui qui bosse ici, qu'il en a marre, je lui ai bien dit qu'il avait qu'à me refuser, mais il a vidé quand même. Genre que je faisais exprès de venir à midi. Il m'a saoulé. Je croyais qu'ils étaient transporteurs Mazet, ils doivent bien avoir des jours de merde aussi non ? Je remets les compteurs à 0 à Figueras. Pour aujourd'hui, il ne me reste plus que Martorelles. J'avais 8h53 arrivé au poste de garde ! Ici ça va plutôt bien pour vider, dans la mesure ou t'es prêt à tirer des palettes de 1300kg au transpal à main. Par chance, il reste quelques places dans la rue, je peux même valider une 11 ce soir ! Mine de rien, le crochet par Le Vigan, ça fait perdre 2 grosses heures.
Avec quasi 16h de coupure, je pense que c'est le moment de mettre en route mon fidèle ami suédois. Cap au sud ce matin, enfin, au de Barcelone, nous sommes en 2023. A 7h, ça commence déjà à bien se charger, mais ça va encore à peu près, mis à part un petit coup de frein à El Papiol, j'arrive pile pour 8h chez Akzo à Villafranca Del Penedes. Le dernier coup que je suis venu c'était en plein covid, ils m'avaient pris la tête, mais ça avait été rapide pour vider, et ce matin, c'est pareil, sauf qu'ils m'ont pas demandé de détails sur ma santé, ni sur celle de mes arrières cousins.
Mon rechargement est à Sabadell, à la limite de Castellar Del Vallès. C'est encore le gros rush ce matin, j'hésite à partir tout de suite. D'ici que j'arrive on verra bien, sauf qu'un incident sur la calzada lateral est venu mettre son petit grain de sable dans mes projets, bon, j'ai perdu 5 minutes, c'est pas la mort. C'est drôle parce que ça va faire 15 ans que j'ai pas été recharger chez ce client, et que c'est justement là que j'ai rechargé pour mon 1er tour chez Duarig le 15 mars 2008. Bon, y a que moi que ça amuse sans doute. Comme il y a 15 ans, c'est assez cool ici, il fabriquent des présentoirs pour les grandes marques, là, c'est pour les stylos PILOT. 33 palettes pour Valleiry.
Une grosse heure pour charger, la semi est pleine, il y a pas 5T dedans, c'est parfait pour la conso. Je peux redescendre sur Barcelone, tout est repassé au vert, tout le monde est au boulot !! J'arrive pile poil pour mettre les pieds sous la table chez Padrosa, pour une fois je suis en pleine heure de pointe pour la bouffe, et c'est long le service, vaut mieux manger à 17h. Une douche pour conclure et je me taille, je pensais avoir des blocages en montant, mais non, que dalle au péage du Boulou, tant mieux, je crois que ça a bloqué au MIN de St Charles. Passé Narbonne, il se met à pleuvoir, depuis combien de siècles il a pas plu par ici !?
J'ai recoupé 45 à Mornas, la station a été refaite, je voulais voir à quoi ça ressemblait, il y a 2 douches, et le parking est toujours aussi mal foutu. Je repasse par Jarcieu juste pour déposer ma box Slovaque qui doit partir d'urgence à Bratislava, j'échoue avec 9h55 au Rival, il est presque 22h, muy bien !
Comme prévu, il pleut ce matin, et c'est une excellente nouvelle. A 7h15 je lève le camp, j'ai RDV à 10h30 à Valleiry, j'ai de la marge. Chargé pas lourd, je coupe à travers par le lac de Paladru, c'est joli et vu la météo les poissons vont être tranquilles aujourd'hui, il y aura pas beaucoup de pêcheurs pour les taquiner. La route est archi grasse, faut y aller molomolo. Je récupère l'A43 aux Abrets, ça roule beaucoup, il en faudrait peu pour que ça parte en cacahuète. Sans forcer j'arrive à 9h30 chez BMV. Jusqu'en 2012, c'était la vieille base des comptoirs modernes, pour ne pas dire Logidis. Comme le monde est petit, j'y retrouve Kevin, un vieux membre du vieux forum du vieux site fierdetreroutier. Et du coup, non seulement j'ai trouvé un gars bien sympathique, mais en plus j'ai eu le café offert et ça, c'est cool !
Une fois vide, un magnifique voyage de poubelles m'attend à La Roche sur Foron. J'ai le temps, c'est à vider demain à 15h30 à Salaise. Arrivé sur place à 11h30, c'est un peu tard et pas tout à fait prêt niveau documents. Du coup, je peux squatter le quai en attendant la pause casse-croûte et cerise sur la gateau, il y a une douche. C'est l'occasion ou jamais de caler 3h tranquille. Allez manger les gars, je vais survivre, en face de moi il y a les cimes enneigées c'est joli. A 14h30 je lève le camp, toujours sous la flotte avec 52 ibc vides, c'est pas la peine d'appuyer trop fort sur la pédale de droite. Comme à l'aller, je repasse par Les Abrets et le lac de Paladru pour rejoindre Rives, et les transports Duarig ou Christophe m'attend équipé de son double fourches pour vider le complet d'IBC.
C'est ma semaine catalunya et je récupère un petit groupage à quai qui finira bien la semaine. Tout n'est encore pas arrivé, mais j'ai pû compter sur l'aide des collègues une fois tout là pour charger en mode express. Il est presque 18h45 quand je me tire et je passe un bon moment à savoir ou couper ce soir. Trop juste pour arriver au parking de Béziers, trop large pour Nîmes. En plus ce soir, Ambrussum est fermé, ça va se garer n'importe où. Finalement, j'ai tenté ma chance à Sète, péage plein, alors je suis allé me planquer dans la ZI vers Gigean, et ma foi j'ai trouvé une place au calme, impeccable. 22h, fin des opération, journée optimisée.
En m'arrêtant hier soir, j'avais vu que l'AP7 était fermée juste après la frontière, donc avant de décoller, je checke et c'est à nouveau ouvert, bien que ce soit pas mal bouché. A 7h c'est parti en mode "on verra bien". Il fait bien moche ce matin dans le Languedoc, mais c'est sec, trop sec. A l'approche de Perpignan, je vois l'heure de ma destination qui ne fait qu'augmenter, le GPS m'annonce 4h pour arriver au sud de Girona. Il y a un bouchon de fou pour passer le péage du Boulou. Ni une ni deux, je sors à Perpignan Sud, et passé le bouchon de la prison, une fois sur la N9 ça roule. Dans l'autre sens, c'est de la folie pure ça bouche presque depuis le Boulou, c'est arrivé au rond point de l'autoroute que le gendarme m'autorise à prendre direction Espagne, il m'a dit que c'était le retour des gilets jaunes. Tout est planté ici.
Effectivement, ça a bien tapé fort après la frontière, le goudron a fondu, et ça passe juste juste dans le chantier. Avec la frontière fermée, il y a pas grand monde sur l'AP7, on se croirait en avril 2020. Merci les Gilets Jaunes pour cette cure de rajeunissement. A 10h j'attque au premier client, à Quart, ce qui m'a permi d'avoir le droit de prendre la NII sur sa partie avec les tunnels, j'y avait pas pensé, merci senor jeffe José. 4 palettes de farine posées en 10 minutes, je fonce à Villablareix, vu l'heure les electriciens sont tous partis sur les chantiers, c'est presque facile pour reculer dans l'impasse. Là aussi, 7 palettes en 10 minutes, easy, muy facil.
Je remets les compteurs à 0 à la Repsol, du gasoil, de la bonne humeur, une douche un café, nickel. Reste encore 4 livraisons. Je tente Parets, juste avant 13h, il y a qu'une palette, une formalité. Ensuite je rejoins Montornès pour un client client que je connaissais pas, un peu merdique pour comprendre l'adresse, mais rapide pour vider 5 palettes de flacons en verre. Puis c'est Montornès avec 4 palettes de bobines de plastique, j'arrive quand le cariste finit sa pause, là encore 10 minutes et c'est plié, reste plus que Castellbell i el Vilar, pour une palette dans une filature, trop joli le bled. Du coup, moi qui pensais finir vendredi matin, à 15h45 je suis vide. Incroyable.
Maryan m'avait prevu un Castelgalli demain. Je tente le coup, j'appelle le chef qui finit à 16h. Il m'a dit "rapido, rapido" Il y a pas 10km à faire, je cours lui amener le CMR et il se sauve, je peux charger ensuite à un autre batiment sans me stresser 23 IBC d'acide. Je sors de là, et prend mon repas de midi, il est 17h, normal. Entre temps, pour pas rouler à vide, Maryan m'envoie 3 palettes à Perpignan. J'appelle pour m'annoncer. 19h45 maxi, qu'on m'a dit, pas la peine de s'agiter, je prends le C25 tranquillou bilou. Les gilets jaunes ont levé le camp, à 20h45 j'arrive chez Gefco, il y a encore de la lumière au bureau, je vais voir, je tombe sur le chef du quai qui me reconnait. Mets toi à quai, tu rigoles, tu vas pas rester là ! Putain, j'y crois pas, je charge les 3 palettes, et je vais me planquer dans la ZI à Rivesaltes en bout d'amplitude, pas la peine d'aller me faire syphonner du gasoil à Fitou ou par là ! Une journée vraiment incroyable !!
La nuit a été calme et réparatrice. 9h01 de coupure et je me sauve, il est 6h30, en 5 minutes je rejoins l'A9 ou il y a une vent de dingue et je ne suis pas faché d'être chargé bien lourd et en frigo. Incroyable le nombre de bâchés que je croise avec le toit endommagé, les fiwations de toit fatiguées ça ne pardonne pas aujourd'hui. D'habitude, ça se calme après Narbonne, mais pas aujourd'hui C'est étrangement dans la vallée du Rhône que ça va un peu mieux, il fait même presque beau.
Je m'envoie un café à la Total à Montélimar, et je vais livrer au Point P de Cleon d'Andran. Tu crois livrer un Point P tranquille au milieu de la cambrousse dromoise et être peinard, non, il faut le gilet, la commande est sur un terminal du cariste, le progrès est arrivé jusqu'ici. C'est la dernière livraison de la semaine, j'ai feu vert pour rentrer. D'ici je passe par les chemins de traverse, Puy St Martin, et en haut au col, il y a un super parking pour souffler et remettre les compteurs à 0.
Après, ça descend tout du long jusqu'à Crest, et quelque soit la saison, c'est une belle route. A 13h15 je me gare à la maison, et ça c'est cool. Les 2 STSI qui garent avec moi, sont garés aussi, je ne suis donc encore pas à leur niveau. Mais je ne suis pas jaloux, j'ai croisé mon merdeux de facteur qui faisait sa pause à la maison, et dès qu'il a tourné les talons je me suis jeté sur ma tondeuse chérie. Bon week-end les amis, pourvu qu'il pleuve un peu quand même !!!
Tranquillou Bilou ce matin, 6h45 je décolle après un week-end printanier, ça fait du bien de se remettre un peu dans le jardin. Personne ne m'a souhaité joyeux anniversaire pour mes J'ai pas un ans de boite, pas de petot gateau sur le siège, rien ! Encore 15 ans et c'est la retraite !!! C'est pas le programme tendu ce début de semaine, cool cool pour vider le restant du voyage pour le 59 à quai. En échange j'ai un gros lot d'essence pour des tests GT4 à Dijon. Et oui, y a un circuit à Dijon, j'y ai jamais foutu un pied. Prévu pour 15, 16h là bas, j'ai le temps de décrocher pour que Nico fasse des photos que je puisse avoit le sésame qui me permettra de rentrer dans Londres centre, on sait jamais !
Les bouchons du matin à Lyon, ont presque disparu quand je passe à 10h par contre ça bouchonne à mort après Villefranche, entre 2 périodes de vacances ça bosse à tout va sur l'A6, alors je suis sorti par la natio, je pense pas avoir gagné de temps non plus. pause casse dalle à Beaune, il fait encore presque beau. Pour aller au circuit, c'est facile, sauf que la sortie est après la petite trémie de la rocade nord de Dijon, faut passer par les boulevards et ses 250 feux.
A 16h tout le monde peut rentrer se mettre en place, il y a de bonnes averses par moments, j'ai bien supporté ma parka pour faire la distribution, je finis à 19h au moment ou il y a un méga orage, je l'ai échappé belle !
Comme prévu, la nuit a été tempétueuse, et à quelques minutes du début des tests, c'est guère mieux, il tombe des seaux d'eau, et bien que les sanitaires soient juste à côté j'aurai pu prendre ma douche dehors. Je suis pas fâché de m'être magné hier pour distribuer au maximum au sec ou presque finalement. Les premiers courageux à s'élancer ne font pas des prouesses. J'ai une vue imprenable sur le circuit. Heureusement, ça s'arrange au fur et à mesure, il y a même eu un peu de soleil. De temps en temps, je vais livrer un fût par ci par là. La pluie revient un peu en milieu d'après-midi, et revient beaucoup au moment des retours, c'est à dire quand tout le monde se tire et se décide à finalement ne pas tout garder ce que j'ai distribué, ce soir j'en ai bavé, je me serai cru à Spa.
Faire et defaire, c'est toujours travailler, à la fin, je refais me comptes, tout est bon, respiration, je suis même le dernier à partir ou presque. Il me reste 8m de plancher pour demain, je reçois un omplément de poubelles à prendre à Irigny.
Je repars rincé, il est 20h et des boulettes. J'ai repris la roade nord, en ADR, il faut pas, juste pour une trémie de 200m ou pour le grand Tunnel qui rejoint l'A38 ? C'est pas clair et je me ssuis pas senti d'attaque pour me taper le centre ville, ou du reste, c'est marqué aussi interdit aux PL. Bref, faut bien passer quelque part. La pluie se calme après Beaune, je me suis mis en pilotage automatique direction Lyon. Je me serai bien arrêté au calme quelque part avant Lyon, mais l'idée de me taper les bouchons demain matin jour de grève national, m'a motivé à me bouger et me garer au plus près à Irigny. Ce soir, il y a encore un monde de fou dehors, à 23h30 ça fait encore la queue dans les drive des fast food du coin. La bonne pioche c'est que la cour du client est mitoyenne avec Breger, y a de la place, je regrette pas d'avoir forcé un peu. 23h45 c'est plié.
C'est un bon plan finalement Irigny pour roupiller. A 7h30, le client vient taper à la porte pour savoir ce que je fous ici, je charge des poubelles ! Mais la coupure est pas finie, et surtout le BSD est pas prêt. Donc, il faut déjà attendre que les filles du bureau arrivent. Comme par magie, le BSD apparaît sur l'écran de mon téléphone Motorola, du coup les papiers sont faits avant même de charger, magique ! En 10 minutes c'est plié, 14 palettes d'emballages souillés, je me tire il est 9h30.
Avant ça, vu que c'est le jour de la 1500e révolution française pour que rien ne change je regarde map, c'est tout bouché autour de Salaise et Chanas. Chargé pas lourd, je me pose même pas la question, je coupe par Vienne et Cours et Buis, à peine plus d'une heure pour arriver à la spedition kommandantur. Je perturbe Franck qui passe l'aspirateur sur le quai. On vide tout, de toutes façons, Chanas est pas trop accéssible, et poubelle land encore moins. En échange, j'ai un complet Arezzo, moi je suis d'accord, je vais pas me fâcher. Tout est là, sauf un bout que me ramène Emeric. J'ai largement le temps d'aller me couler un bain vu qu'il est coincé à Chanas.
Du coup, j'ai fait 3h à quai, comme ça, on est tranquille. La semi est pleine comme un oeuf, mais y a pas trop lourd, c'est parfait. Vu qu'il y a pas de travailleurs à Grenoble, ça passe nickel, je prends une demi heure pour casser la dalle juste après St Jean de Maurienne. Depuis lundi, je pensais à ma barquette de fraises dans le frigo, aujourd'hui je lui fait un sort, premières fraises françaises de l'année, j'ai pleuré deux fois ! Une fois en les payant, et une fois en les mangeant tellement elles étaient bonnes. Arrivé au tunnel, c'est peu le bronx, y a un Hoptrans qui est refusé dans un péage, il faut reculer, le type est en panique complète.
A Vilanova d'Asti, je remets les compteurs à 0, faut plus trainer. En mode frigo napolitain pour finir la journée, j'échappe à la fermeture de l'A21 à Asti facile, mais à la déviation de Piacenza, ça a été juste, le patrouilleur mettait la dernière quille, ça s'est joué à une moitié de seconde. Après, mis à part quelques chantiers, pas de coupures de route. Je m'inquiète juste pour savoir ou couper ce soir, c'est archi blindé de partout. J'ai bien un plan, on verra bien, le tout c'est d'avoir un peu de marge. J'ai presque hésité à prendre la Panoramica après Bologne, plus personne ne la prend. Et finalement je suis sorti à Barberino, en principe à de quoi se garer, mais à 23h30... Coup de bol, la dernière place est pour moi, 9h40 de volant, j'étais LARGE !
Dormi au calme, j'ai la chance au reveil de voir passer une bonne partie du parc des dépanneurs de chez Vanini, c'est plus un musée qu'autre chose ! Un 35V8, un Eurostar, un Eurotech, et tous nickel ! J'attends sagement d'avoir mes 9h, je décolle à 8h45. Ce matin, ça roule bien, en même pas 1h j'arrive pour la douche à Regello, nickel, au top, je repars de là frais comme un gardon. Il fait un temps magnifique sur la Toscane et j'ai subitement envie de vacances et des tailler mes oliviers. J'ai bien fait de prendre mon temps, quand j'arrive chez le client à Arezzo, la place est prise par Jimmy, son déchargement a trainé, et le pauvre doit encore descendre en dessous de Rome pour charger des plantes pour Macon.
On attaque à vider mon voyage à 11h, Paolo m'a promis qu'il irait bouffer après. Quel brave homme, d'autant que tout mon voyage est gerbé, qu'il doite peser chaque palette, 5 clients, 5 BSD, et en plus je recharge des caisses vides pour le 69. On a fait au max, je me sauve à 13h15. Retour sur Pise, tout est au vert sur la route, c'est tant mieux. J'ai un gros lot de 8T de peaux à prendre à Santa Croce Sull Arno. Que prendre d'autre ici, vu que c'est la spécialité du quartier. D'après le boss qui fait aussi cariste, c'est la crise, plus personne ne veut porter des peaux de bête, y a rien que le synthétique qui marche.
Mine de rien, il me reste encore quasi 5m de plancher, et y a peau de zob pour le moment. Je vais garer, il est 17h, c'est le moment de becter. J'allais attaquer mon yaouth Gerentes fraise Yaourt brassé, non sucré, onctueux au lait de Montagne sur un lit de vraie confiture de Fraises.
Le plaisir simple des yaourts de nos grand-mères. 100% naturel, sans arôme ajouté ni conservateur, sans stabilisant ni épaississant. Confiture artisanale. Et c'est là que Maxime me dit de rouler direction le département 21. Et ben il a attendu que je finisse, surtout que c'est pour demain.
Je pensais être peinard pour monter direction Milano, mais bof. Travaux bouchons de partout. Après la pause à Fiorenzuola encore pire sur l'A1. Heureusement, la tengenziale à Milan à 22h passe bien. Je finis par arriver à Brebbia, de nuit, j'ai un peu hésité à prendre le chemin pour arriver au client, au bout c'est une impasse, il y a juste une place pour garer, elle est pour moi !!! 23h15 rideau, 9h15 de volant pour 600km sacrée moyenne !
Il fait bien frisquet ce matin à Brebbia, faut dire que les montagnes suisses sont à un jet de pizzas d'ici. Comme par hasard, juste avant l'ouverture de 8h, arrive un Bulgare. J'ai beau être là en 1er, ma coupure termine à 8h15, c'est le jeu de la vie, des fois on gagne, des fois on perd. Je laisse donc passer mon tour et vais me jeter à la machine à café. Détail sans importance, à côté de la machine à café, il y a un distributeur de petits accessoires Wurth, ça fait vraiment classe !! A 8h30, le Bulgare se casse et je prends sa place. J'ai 11 palettes pas lourdes de ventilation.
Les portes de mon frigo Schmitz Cargobull ferment au chausse pieds, c'est donc signe que je peux reprendre le chemin vers la France, ce doux pays. Les bouchons vers Milan ne sont plus qu'un lointain souvenir et je suis assez vite sur l'A4. Turin passe nickel également, je me paye une bonne douche à Susa car vu mon âge déjà un peu avancé, j'ai les moyens de mettre 3€90, soit 7551 lires, (7 cafés en 2000, 3 en 2023). Si ça c'est pas une preuve de perte de pouvoir d'achat je m'y connais pas, allez vous rhabiller les analystes. Par mchance et malgré les travaux, je perds pas de temps ensuite dans la montée du Fréjus, par contre dans le tunnel, je suis tombé derrière un specialiste du France Italie du 69 qui nous a fait les 11km entre 50 et 60. Abusé. Comme souvent, je remets les compteurs à 0 à St Julien Montdenis au calme.
C'est déjà bien rouge autour de Grenoble, j'ai pas envie de me prendre la tête, du coup, je coupe par Les Abrets et c'est nickel. Yohan m'attend comme le messie, il récupère une bonne partie de mes palettes. Il y a pas grand chose qui reste sur le quai ce soir, c'est la crise dans le pays, y a rien à glander. Du coup, j'ai juste un petit lot pour Ruoms lundi, on va pas démarrer trop vite, d'un autre côté vu qu'il va falloir bosser 2 ans de plus, on a le temps de se voir venir. Je rentre tranquillos au bercail, bon week-end la jeunesse !!!
Encore un week-end qui est passé à la vitesse de Buzz l'Ecair. Je me suis même demandé si quelqu'un s'en aprecevrai si je partais pas ce matin, mais je n'ai pas tenté l'expérience. Mon chien ne prend même pas la peine de me faire un mimi en partant, quel manque de gratitude. A 6h15, je fais mon premier tour de roue. Ce matin, j'attaque à Ruoms, ça va c'est détendu comme destination, bien sûr depuis le tremblement de terre, il faut faire un brave détour pour éviter le Teil, de chez moi le plus court c'est par le col de l'Escrinet, mais c'est interdit aussi, bref. A 8h je suis chez le marchand de boisson pour y livrer 2 palettes de ciment special. Je pensais devoir me lancer dans des explications, mais le type est au courant, on vide vite et comme ça on boit le café. C'est cool, c'était pareil la dernière fois que je suis venu.
Sans suprise, il n'y a rien à recharger dans le secteur. Retour vers la vallée du Rhône, je reçois l'adresse en route : 435 Avenue Victor Hugo à Valence. Gamin j'habitait au 388. Autant dire que j'ai pas eu besoin de GPS. A chaque fois que je viens ici, je me revois avec mon vélo en train de rêver sur les camions qui venaient du temps de la STEF pour souvent faire le plein de pains de glace pour les isotermes. Fait exprès l'avenue est barrée pour travaux, il y en a qui ont dû s'arracher les cheveux pour arriver. J'ai 5 cuves d'arômes à prendre pour Pampelune, faut pas que je m'affole, il y a 2 Ladreyt avant moi. Il fallait que je fasse 45, ça a bien tombé.
Je repars juste avant les sorties de midi, mon complément pour Laval est à Romans, juste en face de l'usine des croissants. Comme ça reprend à 13h là bas, ça me laisse même le temps de faire un graillon, à 14h c'est rechargé, je rentre à Jarcieu City. Bien sûr, j'ai pas gardé le Pampelune, mais le 53, oui. Bon, ça changera un peu. Dylan me ramène du 61, et on rajoute aussi une mini palette pour Chateau Gontier, 100% ADR, pas de jaloux. Je pensais trouver des bouchons, à Givors, St Etienne, mais ce soir ça passe crème bizarement. Les heures ont déjà bien tourné depuis ce matin, j'échoue à Avermes le long de l'ancienne N7. Il reste quelques plans tranquilles pour dormir, bien que plus chargé que d'habitude vu que le grand parking de Moulins était fermé pour travaux. 20h30, c'est plié, demain il fera nuit.
Avec 9h02 pile poil, je me dis que je devrais pas trop tarder, il est 5h30. Le devoir m'appelle, la France a besoin de moi, GO. C'est déjà bien chargé sur la 7. Je sais pas si je l'ai déjà dit, mais je deteste passer sur la 76, y a trop de monde, on frôle souvent la catastrophe, mais d'ici y a pas bien le choix. Du moins jusqu'au jour ou un maire un peu plus couillu, du style de St Pourçain posera une interdiction. Malgré tout, je passe Bourges avant les bouchons et ça, c'est bien. Les bouchons de prolos, c'est chiant, ceux de Bourges c'est pas mieux. Ensuite je peux siester à 83kmh jusqu'à Saumur, j'en voyais plus le bout. Petit dej douche justement au Relais du Ronde, très bien pour 45 minutes.
En ADR, on a pas le droit de passer au plus rapide pour traverser Angers. Il faut garder l'ancienne route, mais il y a plus de trafic, plus de tunnels, elle est vraiment débile cette déviation. Heures creuse ça passe pas trop mal, il y avait une éternité que j'avais pas livré à Chateau-Gontier dans cette usine au nom qui fait rire : Le joint français. A mon avis c'est pas le joint marocain et le receptionaire ferait bien de faire le test. Arrivé à 11h45 avec un fût de 20L, j'ai bien senti que c'était dramatique quand on termine sa matinée à 12h. Lui, c'est pas la peine de lui demander la lune.
Pas grave, du coup, moi je suis pas en retard du tout j'ai Laval avant 15h30, je suis LARGE ! Au rond point de Laval, il y a pas mal de tags au sol, mais plus de manifestants qui doivent être à table quand j'arrive. A 13h pile poil, le cariste arrive, j'avais déjà vidé ici il y a 3 ou 4 ans, ça va toujours aussi bien. Du coup ne me reste plus qu'un lot pour Couterne un bled paumé au milieu de la pampa. Je connais pas trop le coin, c'est la cambrousse, donc, c'est tranquille et joli. Au village, il y a que cette usine chimique, en 10 minutes c'est plié. A 14h30 je suis vide, moi qui pensais pas tout vider aujourd'hui. Du coup, j'ai plus qu'à attendre un hypothétique retour.
C'est tombé 2h plus tard, du coup j'ai attendu 1h de plus, il y a avait rien de pressé, c'est pour recharger demain à La Ferté Bernard. Du reste je serais aussi bien tanqué ici, un super parking au calme dans une impasse. Mais voilà, La Ferté Bernard c'est pas pourri comme Sarcelles ou Mougins, je vais aussi trouver de quoi garer. D'ici, c'est encore des routes de bouseux, sauf le petite bout de N12 ou c'est la route des Bretons. A 19h30, je me gare tranquillos à 5km du client, 8h45 de guidon, impec !
Il pleuvasse ce matin à la Ferté Bernard, et j'ai dormi comme un bienheureux. A 8h je décolle, tranquille, j'ai juste à prendre la contournement du Fort des Bernard pour arriver. A quai direct, les palettes pour l'Algerie sont prêtes. Ici on fabrique des bobines plastique qui entourent les bouteilles de soda. Sur le quai ça rigole pas trop, mais ça charge finalement assez vite. Je devais être complet, mais finalement il reste 3m. D'habitude, la commande part en container, du coup c'est plus large un frigo. J'avertis bien sûr la kommandantur, et c'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd.
10 minutes de rongement d'ongle, et le bon vieux pépé Noel m'envoie 6 palettes à prendre à Ecommoy au sud du Mans pour Marseille Freight International Port. Let's go. Le client se trouve dans une ancienne usine qui a fermé ses portes il y a bien longtemps, la friche est gigantesque. Maintenant, ils préparent des commandes pour les bazar, tout vient de chine évidemment, nous sommes en 2023. Pour la petite histoire, vous saviez que 100% des éléments qui constituaient le paquebot France ont été produits en France ?? Mes palettes ne sont pas prêtes, destination finale : FR97430 Tampon, j'ai regardé, c'est merdique, il faut le hayon pour vider, vaut mieux que je pose tout à Marseille si je veux être rentré ce week-end.
Du coup, il est 11h quand je repars, la semi est pleine comme un oeuf, il y a plus qu'à descendre. J'ai rien à faire par la vallée du Rhône, alors je me suis décidé à prendre la clé des champs et tout couper à travers. Mine de rien ça fait gratter 100km d'ici, c'est fou. Première Escale à Chateauroux, et oui, j'avais encore jamais mis une roue sur le parking, à mon âge il serait temps. Donc, voilà c'est fait, et je continue ma descente par La Châtre Culan, c'est pas joyeux, mais ça roule. Je rejoins l'autopista à Montluçon, 4h30 pile depuis Ecommoy arrivé à l'Aire de l'Allier. Les choses sérieuses démarrent après Brioude, mais la soirée est déjà bien avancée, au point que j'ai pas été embété du tout pour descendre la Chavade, je me suis même payé le luxe de largement passer Aubenas, et me poser pile en 10h à Villeneuve de Berg.
Le quartier se reveille doucement, et vu comme je suis garé, il est quasi temps que je me casse. Le temps est bien brumasseux ce matin, mais sec. Pas de souci pour rejoindre la vallée, je tombe juste sur les cars de ramassage scolaire à Viviers, ça pouvait pas être pire. Aujourd'hui, c'est journée de grève, ça va bien bloquer vu l'huile sur le feu qu'a jeté le patron à la télé. Il est bien un peu crétin parfois lui aussi. Je reprends la Vinci 7 à Mornas, café toilette à Morières. La journée va être compliquée je le sens, c'est le calme avant la tempête. Je commence gentiement à Vitrolles, grosse boutique ou ils ont pas grand chose à faire, du coup ça a pas été un problème que de faire bouger mes 6 palettes de Marseille à l'arrière.
En 30 minutes c'est réglé, reste plus que Transcausse à faire. Arrivé sur place à 10h30, c'était comment dire ? Un vrai traquenard. Des camions partout, des remorques decrochées dans tous les sens, et encore je ne me plains pas, j'ai pû rentrer sans squatter la rue. Je me demande encore par quel miracle je n'ai pas accroché la dedans, ni comment c'est possible que personne ne m'ait accroché non plus. Mais j'étais à peine soulagé en partant vu que j'avais un retour à prendre à la Porte 4 dans le port. Les dockers ont eu la bonne idée de mettre le feu à une benne ampiroll à l'entrée du port, tout à brûlé, les panneaux, les feux tricolores, on dirait Beyrouth. Pour rentrer ça passe au centimètre. Mais je suis pas sorti d'affaire pour autant. Dans l port il y a un tout nouveau data center. Une forteresse pour rentrer là dedans, j'ai mis bien 20 minutes avant de voir le sas s"ouvrir. Une fois dedans et en place c'est pas mieux, le moindre geste à faire, il faut un badge, et mettre son doigt pour reconnaisance digitale, les types qui bossent là ont le moral. J'ai le droit de rien faire à part mon chargement. J'ai eu le temps, 2h30 pour 8m de plancher de gros matériel de location electronique, du coup j'ai attendu 30 minutes de plus pour faire 3h, faut pas deconner.
Pour finir la journée, j'ai 6 palettes de cartons pour les fruits à prendre à Chateaurenard, du fret habituel, des clients normaux, ça fait du bien. La traversée de Chato aux heures de pointe parait relax après tout ça. J'ai même le temps en passant de vider en sas à la mesange, et chez Giraud fruits. Arrivé à 21h à Jarcieu, ras le casque, je me jette sous la douche. Yaya le parigot, lui il mange sa Danette au café il s'en fout il a fini la semaine, plus qu'à monter à la grande poubelle, le pauvre en fait !!!
Les ardechois de chez Duarig sont tombés du lit ce matin, dès 5h du matin pas mal de ponts ont été coupés par les manifestants. La situation dans le secteur est vite devenue compliquée. Par chance ce matin, je vais à Gleizé, un petit bled qui touche Villefranche/Saône pour vider mon Marseille. J'ai attendu quand même que le chef arrive pour avoir le feu vert et décoller. Vu l'heure et le merdier, je suis bien passé par la cambrousse. Je voyais pas du tout comment acceder à la ZI de Gleizé, en fait, c'est interdit de partout aux PL. Au bout d'un moment, faut bien prendre une décision, le seul axe "potable" etant barré pour travaux.
En 15 minutes la semi est vide, je dois recharger un gros lot chez Total à Givors, avant midi ça va être chaud, mais je tente le coup quand même, le periph est fluide. Arrivé au guichet à 11h15 j'y croyais pas trop, mais ça l'a fait quand même. Une heure plus tard j'ai pû filer à la seconde ramasse à Vaulx-Milieu. Là, pas de miracle, j'ai attendu ni peu ni assez. En repartant sous le déluge à 16h, j'avais ma chérie au téléphone qui partait avec mon fils au véto, Chouchou ma petite York chérie était vraiment pas bien. En clair j'avais qu'une hâte, rentrer. Mais avant ça fallait vider au dépôt, en plus je ne recharge que dalle, j'ai un Crest-Boulogne Billancourt prévu lundi matin.
Aussitôt reparti du dépôt, j'ai appris ce que je redoutais, c'est fini pour ma Chouchou, mon chien chat. On s'y attend toujours plus ou moins avec les animaux passé un certain âge, mais c'est dur et encore pire quand t'es pas là. Pas de fêtes quand tu franchis la porte. Les enfants sont là, il reste toujours Poupou, notre Roumain, Le cornichon blanc, il est bien abattu aussi. The show must go on, bon week-end.
Pour la dernière semaine de mars et avant les vacances, j'ai démarré bien après le chant du coq et même après le rush du matin, à 9h00. Sans ma Chouchou York, la maison paraissait un peu plus plus vide ce week-end, c'est dur, mais du coup il en reste encore un encore plus chouchouté que d'habitude et il l'a bien compris. Ce matin donc, cap sur Crest, personne sur la route et c'était bien le but, 35 minutes pour arriver au chargement. Dudu va au même endroit que moi, il a fini de charger, du temps qu'on fasse ma semi, ça lui fait 33h de coupure, pas fou le ventre jaune !!!
Destination, Boulogne-Billancourt. Bien sûr on a étudié le truc avant, et si on ne peut pas aller à l'Ile Seguin, on ira au plus près, le seul truc que je vois pas loin, c'est le Bois de Boulogne. Pour gagner 5 minutes on a passé par le Fourvière c'est tellement plus joli. En plus aujourd'hui ça roule pas si mal finalement, au point qu'on s'est arrété becter juste avant Avallon en 4h30 pile poil, on est trop balaises, et surtout pas chargés lourd...
Reste plus qu'à se rapprocher de Paris capitale des français. On fait un dernier point route juste au péage à Fleury. Etrangement c'est presque fluide pour arriver à Boulogne-Billancourt. Coup de fil au chef Jean-Ba qui est sur place, et d'après lui, on doit pouvoir squatter à l'Ile Seguin, ce serait pas une mauvaise chose. Incroyable mais vrai on a roulé sans souci quasi pour arriver, pas de bouchon, que dalle dans notre sens. On a même un emplacement reservé juste à côté de la méga salle de concert, on est quand même nettement mieux là qu'au bois de Boulogne, je pense. 19h30 fin de la journée, première 11 de la semaine validée, haut la main !
On peut pas parler de grande chaleur ce matin sur l’Ile Seguin. Pendant que le banlieusard moyen se rend au travail, avec Dudu paysan moyen on se rend au bar juste à côté. Pour avoir un pain aux raisins normalil faut 3 mini pain aux raisins bizarre . Toute l'équipe est prête à 8h il y a pas mal de monde et ça s'agite beaucoup autour de nous beaucoup trop mais alors que j'avais commencé à me mettre en place pour décharger un vigile un peu zélé se rend compte que nous étions prévus à 10h. ensuite à force de coup de fil à droite à gauche on finit par se mettre en place une heure plus tard à peine on a terminé. Incroyable mais vrai on tombe sur blablabla un gars du forum qui passe sa vie à livrer des chantiers en région parisienne le monde est petit il n'y a que des montagnes qui ne se rencontrent pas encore une fois super sympa le gars.
Une fois vide on doit attendre du fret ou tout du moins une décision de la kommandantur, Boulogne-Billancourt n'est pas réputé pour ses grands parkings on profite donc des bouchons pour patienter avant d'arriver sur le périphérique parisien encore assez chargé à cette heure-ci. Dudu doit attendre en double file, quant à moi j'ai feu vert pour monter direction la Hollande. C'est drôle mais arrivé à La Courneuve j'avais l'impression d'être à la cambrousse une fois passé Senlis, c'est peinard café douche à Roye tranquillos.
D'après la radio 107,7 il y a pas mal de blocages à cause des grèves où il y a des grèves à cause des politiciens donc il y a des blocages à cause des politiciens ou je sais pas. mais étant donné que j'ai toujours de la chance pour moi ça roule nickel chrome je remets les compteurs à zéro un peu avant Charleroi de la je suis large pour arriver en moins de 4h30 chez mon client batave. Arrivé un peu avant 17h à Horst un peu au nord de Venlo il y a un cariste qui vient me récupérer et on va charger les énormes box de framboisier dans la zone logistique fruitière à côté de Venlo. 13 box au sol ça traîne pas à 17h30 c'est plié j'ai plus qu'à descendre. Du coup je suis plus qu'en avance je me cale comme un Girteka moyen à 80 km heure au calme. les bouchons du soir sont terminés et ça roule nickel pour rejoindre Maastricht en Belgique c'est pareil un vrai billard mis à part il tombe des cordes. j'ai hésité à passer par spa et puis finalement je me suis dit qu'il fallait bien être bien sage, avec le frigo qui tourne à fond mieux vaut une place sur un parking d'autoroute un peu large.J'avais 8h45 un peu avant Baraque de Fraiture et il y en avait bien assez pour aujourd'hui.
J'ai pour ordre de descendre tranquilou bilou, alors, j'obéis, les ordres sont les ordres je démarre à 8h. Il fait tellement moche qu'on pourrait croire que le jour n'est pas levé. J'ai pas roulé bien longtemps, premier arrêt à Habay. Il y a ici une douche potable en principe. Bonne pioche, elles sont en cours de nettoyage quand j'arrive, ça me laisse le temps de prendre un café et un croissant au chocolat Jeff de Bugge Nutella. Les bouchons au Luxembourg ont disparu quand je débarque, et c'est une bonne chose, je me suis arreté acheter des conneries à la BP à Capellen, j'ai le temps ! Je le saurai plus tard, mais acheter de "la véritable couille de singe" est une très mauvaise idée, c'est le pire bonbon qui doit exister sur le marché, un vrai poison ! En revenant au camion, je suis chagriné, je vois le plastique du contour du phare qui est cassé. Je comprends pas, j'avais pas de voisin, j'ai rien touché, je pige pas et ça m'enerve.
Plutôt que de garder l'A31 après Nancy, je me suis mis en tête de traverser la Vosgie. Vu que je connais bien un transporteur du coin, j'ai le droit de transiter. Et puis jusqu'à Epinal c'est tout droit tout plat, nickel chrome. Cassage de croute à côté du funérarium de St Nabord, très calme. Ensuite, je prends la route des Vosgiens par Vzoul Gy Pesmes, ça roule au taquet, y a presque pas de rond point. Je récupère l'A36 à Dôle, fini la tranquilité.
Comme il est encore tôt, je me suis arrété une bonne heure à Seurre, histoire de passer Lyon sans bouchon. A la boutique de la AVIA, il y a pas pénurie de moutarde, il y a un sacré stock, mais faut avoir les moyens, ont peut même payer avec la carte Cetelem. Lyon passe comme qui rigole à 20h. Histoire d'être bien tranquille, je vais me garer à la logistica Duarig à Roussillon, le frigo peut tourner à fond, tout le monde s'en fout ici, finalement j'ai mis 9h40 sans speeder. 21h, fini la journée, impeccable !
Après une enième bonne nuit de la semaine, je me décide à aller vider à 1km à vol d'oiseau du dépôt à La Ville Sous Anjou. A 7h30 il y a déjà du monde, c'est parfait, en 10 minutes les framboisiers sont livrés. J'avoue que ça m'arrange bien, parce que cette histoire de contour de phare m'a pas empêché de dormir, mais presque. Je fais donc le crochet chez Volvo Valence avant d'aller livrer le reste des framboisiers à St Fortunat.
Au garage, ils m'ont soulagé après m'avoir charié un peu. En fait, il y a un défaut sur certaines séries de pièces, je suis tombé sur la mauvaise. C'est pris en garantie, il faut juste faire peindre la pièce. Bien sûr ça empêche pas de rouler, ça fait juste un peu carlouche. C'est toujours rigolo d'aller vider au chateau à St Fortunat, faut juste avoir les yeux en face des trous. Mais pour moi, y a rien qui presse, une fois vide je suis en vacances. Le boulot est pas fou fou, je suis à 17km de la maison, autant attaquer les congés aujourd'hui. J'avoue que c'est pas pour me déplaire, j'ai une liste à faire chez moi longue comme le bras !
A 11h30 je pose mon taxi au parking, il mérite lui aussi de se reposer un peu !!!