Carnet de bord de Septembre 2021 | Partager sur Facebook |
Hier soir j'ai soupé avec un benneux bien sympa, je le retrouve ce matin au café. Il me dit que c'est chiant, le « pont rouge » est interdit aux PL, pour aller de l'autre côté faut remonter à l'autoroute. Mais oui bien sûr, 20 bornes de détour et un péage pour un caprice de la municipalité, allez hop !
A 7h30 je suis dans un lotissement d'Anglet, je prépare mon affaire tranquille. Un pépé sort de la maison, il me dit que la piscine ne se livre pas ici mais chez son monteur, je ne sais où. Mais oui bien sûr, deuxième fois ce matin. Je lui explique gentiment que c'est hors de question, j'ai une adresse de livraison, personne ne m'a prévenu, je respecte la procédure, je livre ici, point-barre.
Il est mécontent, sa femme s'en mêle. Elle me dit que j'ai un patron. Eh bien justement ! Parlons-en. Je ne décide pas moi-même, il y a une procédure, je la respecte etpicétou. C'est là que je me souviens qu'il y a un chèque de contre-remboursement. Je vois qu'il tient des papiers à la main, je demande le chèque, je le prends et le glisse dans mon carnet de récépissés. Ça c'est fait.
De là je file à Hendaye. En chemin le téléphone sonne, un type se présente comme le commercial du secteur. Il m'explique qu'en fait avec le poseur ils pensaient que je ne pourrais pas venir dans le lotissement en semi. Je lui dis que moi je ne peux pas aller livrer n'importe où, s'il arrive une merde c'est pour ma pomme. Pour finir il me dit « le client a sa piscine, de quoi il se plaint ? » En résumé c'est ça.
Pour 9h et quelques je me fais une rénovation à Hendaye donc. La cliente a prévenu qu'elle doit partir au taf pour 9h30 dernier délai, ça le fait pile poil, elle est ravie. Du coup moi aussi.
La dernière livraison est à Bilbao comme souvent. Hier Lorenzo m'a appelé, il est en vacances mais il m'envoie le brasileño. C'est un monteur brésilien donc qui se prénomme Tales.
A midi et quelques je suis à Berango, le lotissement n'est accessible que par le centre ville. C'est bien sûr interdit aux 5t500 avec d'énormes panneaux. Je fais genre j'ai pas fait gaffe... Je me gare devant un chantier et je vais voir à pied parce que vraiment ça pue, y compris pour repartir... J'abandonne l'idée de m'approcher plus, ma rue fait deux virages à l'équerre sous des arbres, impossible de se décaler et ça retombe en ville, c'est mort. De l'autre côté c'est un peu mieux, je dois pouvoir ressortir sans rien casser. Deux gars du chantier veulent sortir, faut que je dégage, je vais me poser en long devant des poubelles, là je ne gêne que les gens qui vont aux poubelles. Tales m'appelle, on a rendez-vous pour 14h mais il sera là pour 13h, parfait. Je commence par emmener l'escalier devant la maison, celui là je ne me le ferai pas voler le temps de faire un autre tour et le client rentre chez lui à ce moment. Le monteur se pointe lui aussi. Il me demande si je peux monter la structure au-dessus d'un haut mur sinon il doit louer une grue. Un coup de pince coupante, je vire le grillage et vamos ! Pour repartir je grimpe sur un ou deux trottoirs mais ça va.
Laurence m'a envoyé un retour depuis hier, une ramasse à Berriz en passant puis le complément chez les transports Bion à Irùn comme d'hab'.
Sur les coups de 3h je me présente dans une petite boutique, je dis au cariste que je viens charger pour Peugeot Vesoul, il ne comprend pas. Lui il a bien un chargement de Bion mais pour le 33. Ah ben laisse, j'ai compris, Bion me fait faire leur ramasse. C'est sur la route du retour, au bord de l'autoroute, je passais devant ça ne me coûte rien mais la méthode n'est pas terrible, j'appelle Laurence pour lui raconter quand même. Ni une ni deux elle appelle l'affreteuse basque pour l'engueuler. On charge complet un truc hyper léger et je remonte à Irùn. Un coup de gas-oil en passant et à 17h je suis à quai chez Bion. Pendant que le cariste vide je vais boire un cortado au coin de la rue, et ensuite il recharge un complet Vesoul comme prévu, j'aurai deux magasins vendredi matin, Vesoul nord et un truc que je ne connais pas. D'ici là...
A 18h45 je referme les portes, je m'étais donné jusqu'à 20h pour dégager, parfait.
Je pensais remonter jusque chez les Portugais à Marcheprime mais ils sont en vacances d'après Truckfly, je ne tente pas, je coupe à Liposthey. Le resto du fond à rouvert, on va aller voir ça.