FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2022 Partager sur Facebook
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  • Madrid là-bas
    ils ont souffert ici aussi
  • Jeudi 1 Septembre 2022
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    Café, tartine, douche à la station, zou ! J'arrive à Madrid à la mauvaise heure, il y a un gros bouchon au niveau d'Alcala de Henares, c'est pile poil l'endroit où je quitte l'A2, le bol ! Juste avant 9h je suis à Campo Real, patelin de banlieue, typiquement moche. J'ouvre tranquillou la remorque, Javi se pointe suivi d'Alessandro le commercial. Il nous faut dépoter les palettes, le passage est étroit entre le coin de la maison et le garage. Le client n'est pas manchot, il a enfilé les gants, il nous aide c'est assez rare pour le noter. On range quelques colis dans son garage, je vois qu'il a une Indian et une Harley, ne me demandez pas le modèle j'y connais rien à ces chiottes. J'ai le même mépris pour ces teufs-teufs qu'eux pour les japonaises.

    Je contourne Madrid par le bas, ça roule nickel, j'arrive même à Majadahonda un peu avant Javier. Ces gars sont là, j'apporte les palettes, ils attaquent en suivant. Tu m'étonnes qu'il était d'accord pour qu'on livre plus tôt. Quand c'est vide je préviens Laurence, elle me répond qu'elle est sur un truc à Saragosse, pas certain.

    Pas grave, je ne perds pas de temps, je peux remonter jusqu'à Medinaceli, si le voyage tombe à l'eau je remonterai côté basque par Soria Pampelune c'est la route. Il est vite midi, elle n'aura pas de réponse, je mange un bout vite fait pour finir ma coupure. Finalement la confirmation tombe assez vite ; problème, ce n'est à charger que demain à partir de 8h. Google est mon ami, je vois que ça ferme à 17h30, je tente ma chance. J'arrive au poste de garde à 17h tout pile. La brave dame tape sur son ordi, elle me dit d'entrer et d'aller aux expés. Déjà je suis dans la place. Le mec au guichet tape mon numéro de commande, me dit que c'est un voyage de demain, je prends mon air niais et naturel genre : ah bon ? Il se casse, revient dans les deux minutes : « muelle dos ». Purée j'ai du bol, je comprends qu'il manquait une palette mais elle vient de sortir de la prod. C'est un peu long à charger mais je m'en fous, c'est tout bénef cette histoire. A 18h30 je me casse, chargé complet de filtres pour Peugeot Vesoul. Je suis bien content, d'ici à la frontière il faut 6h de volant, de la frontière à Besançon 10h en gros, en roulant 10h demain je finissais à 6h du dépôt, obligé de faire une coupure samedi. Là je rentre samedi mais bien plus tôt.

    Zaragoza, Lleida, ça roule nickel, j'échoue à La Panadella à 21h, franchement c'était inespéré.