FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2023 Partager sur Facebook
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  • gla gla en Castille
  • Mercredi 1 Février 2023
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    Ici tu ne te poses pas de questions pour l'ouverture du matin, c'est H24. Malgré tout à 5h15 le routier espagnol moyen ronfle encore, je suis seul au bar devant mon napolitano con chocolate et mon grand café, une douche là-dessus et zou !

    Le jour se lève sur l'Aragon, le gel sur la campagne et le faible soleil ça devrait faire de jolies photos, ça devrait...je suis un piètre photographe, pas photographe du tout même. Tant pis.

    Le gas-oil crie famine, je m'arrête à Torremocha, l'AS24 est déglinguée avec une borne grise mais il n'y a jamais personne, ça me va bien. J'avance doucement en deux fois, je vais me jeter un café au bar, je valide une 15, au poil.

    J'attaque le contournement de Madrid vers 10h, le gros du trafic est passé, je me permets même de ne pas faire le grand tour par la M50. Parque Coimbra c'est une partie de Mostoles, c'est un énorme lotissement, c'est une ville carrément avec des stades des supermarchés. Ma rue est chelou, coupée au milieu par un boulevard mais impossible à traverser, il me faut faire tout un détour pour arriver du bon côté. La rue est étroite, je reste au carrefour en bas. Alejandro et ses gars sont déjà là, il a prévu du monde. Ici une maison mitoyenne ça s'appelle un chalet comme en français sauf que nous c'est un truc en bois chez Samu dans la montagne. Ce chalet est mitoyen des deux côtés, comme la maison de Carca hier en moderne, des escaliers de partout. Aucun accès derrière on se fait tout à la main, sauf l'escalier, ils attendent le chef, ok. Un Square a passé par la porte je leur souhaite bien du plaisir...si ça passe, selon moi c'est pas gagné l'histoire. Les gars m'expliquent que la piscine ne sera pas enterrée, vu le terrain elle sera à fleur de la terrasse, encore heureux déjà qu'ils vont devoir se taper les seaux de béton à la main. Je serai resté un bon moment mais je me vois mal tout poser sur le trottoir et ciao les gars. Il est vite midi, j'envoie un texto à Laurence, on recharge demain à Burgos pour Besançon, au poil.

    Je me fais chauffer une soupe de l'autre côté du Somosierra, il fait froid mais grand beau, aucun risque de neige. Tant mieux, mon camion est toujours propre depuis jeudi, ça tient du miracle.

    A 16h je suis à Burgos, je vais jeter un œil à l'usine, sait-on jamais... Les quais sont dans le noir, tout est fermé, je fais le tour, je vais à l'accueil, une charmante quadra me dit que les expés ne sont ouvertes que le matin : « mañana a las siete y media. » Ma foi j'aurai essayé et je sais où c'est.

    L'AS24 de Burgos est à 6km, le resto n'a rien d'extraordinaire mais on peut manger, il y a des chiottes et des douches, tous mes critères sont remplis. Venga !