FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Aout 2023 Partager sur Facebook
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  • il y en a encore
    la machine en or
  • Mardi 1 Aout 2023
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    Je tourne en rond mais il ne faut pas se négliger pour autant, café pain-beurre douche. A 7h45 je suis à Rurey, je décroche ma calèche et j'attelle un plateau, je commence à sangler. Ce matin il tombe des sacs d'eau, je dis bien des sacs, comme dans les films quand ils arrosent à la lance à incendie. J'avais mis un short, je croyais quoi ? J'enfile un futal, l'eau ruisselle sur mon K-Way, c'est l'enfer.

    Quand c'est fini de charger je descends à Chemaudin.

    C'est pas loin j'ai roulé tout doucement mais j'ai quand même des tôles qui ont glissé, pas de beaucoup mais quand même. Bois mouillé sur bois mouillé je ne vous fais pas de dessins.

    Je remonte, ma remorque a été chargée mais c'est pas fini, du coup on se retrouve les trois Bruno Thierry et moi, il est midi moins le quart, on grimpe tous dans le MAN et on va manger vite fait à La Diligence, menu du jour à 14€90, faut pas se priver. Et ça nous permet de sécher un peu. Mes gants sont à tordre, balancer des sangles sont une pluie battante c'est bien sympa.

    L'après-midi je refais un tour avec ma semi, je la remonte pour charger des machines qui craignent la pluie. Retour en bas. Depuis hier je vois un petit bonhomme d'une quarantaine d'année avec un pantalon en peau de gilet jaune, il est toujours en train de lever les bras au ciel. Je demande au gars qui me vide : «  c'est qui ce type qui paye pas de mine qui court partout ? - C'est le patron ! » Oups !

    Et toi ? Tu ne me sembles pas habitué au Fenwick ? - Non effectivement je suis le responsable des appels d'offre, tout le monde met la main à la pâte. »

    Je refais un tour, dans ma semi j'ai une machine qui vaut une fortune paraît-il, je descends une nouvelle fois et je décroche à l'intérieur du bâtiment. Pour ne pas remonter en solo j'attelle le plateau que le Thierry a laissé et je m'en vais couper à Chay comme hier soir. Eh ben j'en ai ras le cul, à part le repas de midi on n'a pas arrêté ! J'ai mérité mon Kir.