FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2024 Partager sur Facebook
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  • Lundi 1 Juillet 2024
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    J'ai rendez-vous à 9h30 à 4km200 de mon point de stationnement, autant dire que je démarre tranquille tranquille. Chez Laily on charge une tite couverture, tellement légère qu'on la prend à la main. C'est bien si des fois il faut aller la rechercher... J'arrive donc un peu en avance à l'usine, Sylvain termine pendant que je charge un enrouleur au premier bâtiment. Je suis le dernier du matin ça tombe bien, je prends le temps de sangler, sangles neuves, équerres...Fabrice est sur le cul, il ne m'a jamais vu sangler quoi que ce soit. Bah oui ça ne sert à rien mais les petits hommes verts à casquette plate ne l'entendent pas de cette oreille. Je ne vais pas bien loin mais il suffit de tomber sur un « BAG Kontroll » à la frontière à Lauterbourg pour ramener une prune exorbitante.

    Il est vite midi, je file sur les jolies routes du Sundgau. C'est joli avec le soleil mais ça n'avance pas, on passe dans tous les bleds. Tiens à Roppentzwiller l'usine Wifor est fermée, c'était une boutique qui fabriquait des matelas en mousse, jamais prêt, usine de merde, chez Buffa on y passait des journées entières.

    A 13h je suis à Leymen chez une Suissesse, ici elle est germanophone bien sûr. Elle a un accent à couper au couteau. On est le premier, en allemand ça se dit « erste », elle prononce « erchti », j'ai bien un peu de mal avec mon allemand niveau 6ème.

    Je reprends la même route pour rentrer. Seconde livraison à Seloncourt, une réno qui aurait dû me prendre un quart d'heure mais un orage éclate à ce moment, je temporise...

    Troisième réno du jour à Audincourt, à 200m de la maison ! Ça va, j'ai pas trop cherché, mais j'ai cherché une route pour repartir. La pénétrante qui vient de l'autoroute et de Sochaux est fermée pour travaux, tout le trafic dans les deux sens se reportent n'importe où, déjà ici en temps normal ça circule, là je vous laisse imaginer le bordel, si on rajoute les abrutis qui empêchent les autres de faire le tour des ronds-points la coupe est pleine. Demain je reprends à Cernay, j'aurais pu aller couper au Pont d'Aspach mais faut pas déconner, je vais reposer le camion à Bourogne, je rentre en bagnole et je passe faire quelques commissions comme disait ma grand-mère.