Carnet de bord de Juin 2020 | Partager sur Facebook |
J'aurais bien aimé partir hier mais quand l'autorisation est tombée c'était trop tard, on n'a pas pu changer. Pas grave j'ai eu un week-end de trois jours c'est appréciable. Donc je mets en route à 5h45 c'est tôt mais j'ai du taf.
Première pause à Villemotier pour un café et du pain, normal. Deuxième pause à Feyzin je m'écroule dans la niche une demi-heure.
Vers Donzère je croise Manolo, on papote un moment puis je m'arrête manger une salade. Dimanche matin on est allé à la fruitière de Noirefontaine ( pas avec Manolo hein!), le comté vieux avec du pain bressan ça vaut des points. Ne manque qu'un coup de rouge mais faut pas déconner c'est niet.
J'avoue que je m'inquiétais un peu pour Avignon, l'adresse est derrière un pont à 3m90. J'ai vu sur Maps que c'est un pont droit, voûté encore tu peux espérer mais là... J'appelle la cliente, elle me dit que je pourrai tourner juste avant le pont. Elle avait raison la petite dame, je me gare près d'un cimetière, nickel.
La suite est à Sauveterre, pas le choix faut que je me paye la rocade d'Avignon. Il est 15h30 mais c'est pourtant super chiant. A Sauveterre je sais où me garer, je suis venu faire une Solaé cet hiver ici. Je me gare au mieux sur une place, c'est le point de retournement des bus. Un premier contourne l'obstacle, facile, un deuxième avec le même bus s'y reprend plusieurs fois, il finit par sortir en sens interdit. Une policière municipale vient me voir, me demande si j'en ai pour longtemps. Je lui réponds pour un quart d'heure tout au plus, c'est pas vrai mais elle est contente, elle se barre. Je monte à la maison en deux fois. Je gare le chariot devant le portail des voisins, juste deux minutes le temps de signer les papiers. Je reviens je pose mon cul sur le siège, contact... clic clic... Nooon ! Voilà quelques temps que l'inverseur marche avant/arrière déconne. Pour démarrer le moteur faut être au point mort. Jusqu'à présent le simple fait de bouger le commodo ça démarrait. Là mon cul Paul ! Je suis garé loin, le client n'a pas d'outils, il me sort quand même une clé Allen, un cruciforme, je démonte l'inverseur, je ne vois rien de spécial. J'appelle Moffett il est 17h30, ça sonne dans le vide, j'appelle Pauline, elle a le 06 d'un gars, il me rappelle dans le quart d'heure. Je lui propose de shunter l'inverseur, il a le schéma électrique sur son ordi mais ça ne correspond pas. Je trouve un bout de fil électrique chez le client, je fais toute les prises de la broche une à une, ça fait je ne sais combien de possibilité, rien ne marche, l'heure tourne. De son côté il cherche un dépanneur, c'est peine perdue. Le tech me dit que vu l'heure c'est mort, on verra ça demain. Putain je suis vert, c'était vraiment pas la semaine à pinailler. Je dis au client que je vais devoir laisser le chariot là, je vais attendre les voisins pour leur expliquer, je bloque toujours leur portail. Je remonte tout ce que j'ai démonté je tourne la clef... et ce putain de fils de pute de sa race maudite de merde de Moffett démarre. Je vais me laver les mains chez le client, je le remercie mille fois et je redescends au camion. Je rerererappelle le gars, il m'envoie l'adresse d'une concession à Montpellier. J'appelle mon dernier client du jour, c'était une rénovation vers Alès, je n'ai plus d'amplitude, je le livrerai vendredi en remontant. Il me demande une heure précise, t'es gentil c'est difficile à dire, je m'annonce pour 17h, d'ici là...
A 19h30 je suis au centre routier de Nîmes, je m'enfile un demi pour me remettre de mes émotions, je dîne dehors c'est bien sympa.