Carnet de bord de Juillet 2024 | Partager sur Facebook |
A 7h je suis à Bourogne, en route. Depuis ici ça vaut le coup de couper au travers histoire d'éviter le péage entre Belfort et Mulhouse. Juste à l'échangeur de Burnhaupt où on freine un peu mais rien qui justifie de payer l'autoroute.
Arrivé à Cernay ma rue me semblait plus large, il faut serrer à gauche sur l'avenue c'est fin. Devant la maison c'est pareil, je pousse au bout devant des immeubles. Ici je dépose un enrouleur de couverture, c'est deux tubes en alu de 6m et trois cartons avec les moteurs et les accessoires. Un chèque, un café et je me sauve.
A Strasbourg j'esquive le péage de la nouvelle autoroute, je prends la vieille A35, c'est interdit au transit on dirait mais c'est plein de camions, un de plus ou de moins...
A 11h je suis à Offendorf chez un Allemand qui parle un français impeccable. Je lui livre une Solaé mais la piscine est encore dans le garage. Il me raconte que le monteur a pris du retard ailleurs à cause de la météo. J'ai bien peur que ça ne s'arrange pas.
Maintenant il me faut monter en Allemagne, le Fred a une grosse tournée et tout ne rentrait pas chez lui. Petite pause à la frontière à Lauterbourg, je débranche mon OBU pour mettre celui que m'a filé Pauline, le zinzin s'allume direct, nickel. A peine sorti du parking il y a déjà un contrôle de la Polizei. La fliquette ne lève pas son bâton ridicule, je ne demande pas mon reste.
Les 4h30 sonnent à hauteur de Ludwigshafen, c'est conforme à mes souvenirs même si j'ai perdu un peu de temps à livrer. Je coupe 30 sur un gros parking. Deux camions à côté de moi la BAG a serré un Polonais, photos, débâchage, dépouillage en règle.
Hier soir j'avais le temps j'ai cherché sur Maps et Truckfly un endroit pour transvaser, j'ai trouvé un autohof à Wörrstadt, le Fred est d'accord avec ça.
A 14h tout pile je rejoins mon collègue, le parking est vaste on peut faire notre mamaille tranquille. On a une heure de parking gratuit c'est large, ça caille il pleut, on va se réchauffer devant un café. 8€ les deux grands crème, punaise on n'est pas en Espagne c'est sûr ! On se sépare, je prends la direction de Sarrebruck.
J'arrive à Sarrebruck sans encombre, c'était bien ce petit tour mais je suis impressionné par le nombre de flics sur les autoroutes, dans le temps l'Allemagne était fort fliquée mais pas à ce point.
Sarrebruck St Avold Pont à Mousson, à 19h je suis au routier de Velaine en Haye. C'est la première et la dernière fois que je mange là, ça ferme définitivement jeudi. Selon le gérant le proprio va raser le bâtiment pour faire autre chose, tristesse.