FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2024 Partager sur Facebook
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  • Mardi 3 Décembre 2024
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    Le patron me demande si je veux plus de pain. Bah non, c'est un petit plaisir le pain frais au comptoir le matin mais faut pas abuser. Une douche à l'étage et je file.

    Je commence de l'autre côté de Périgueux, c'est bien compliqué pour arriver là, l'agglo est interdite aux 7t5. J'aurais peut-être dû faire le tour par le nord, pas grave, j'y arrive quand même. Un gars est dans le jardin avec une mini-pelle, il me dit que la cliente est chez elle. D'entrée je lui parle du contre-remboursement : « c'est hors de question, je ne payerai que quand la piscine sera montée. » Ouh laa madame, il y a un gros malentendu, le chèque c'est pas une option. Je lui sors ma phrase choc : « Quand vous achetez une entrecôte chez le boucher, vous lui dites que vous le payerai quand vous l'aurez mangée ? » J'appelle à l'usine mais je connais la procédure : « tu t'en vas. » Je retourne la voir, elle est au téléphone avec le commercial, elle raccroche et sort le chéquier. Eh ben voilà ! Elle rentre chez elle, je fais mon truc. Je la rappelle pour le contrôle, elle est à peine moins désagréable. Je ne m'arrête pas à ça, j'en ai déjà eu des gens antipathiques.

    Il y a un petit lotissement à la sortie du pays, j'arrive à faire demi-tour limite facile.

    J'ai un trou dans le programme à cause du report, j'appelle le client de 16h mais il est sur messagerie. C'est assez loin, je le rappellerai plus tard. Je mange un bout à l'entrée de Bergerac. A Eymet je coupe à travers champs ou presque. J'ai un peu de mal à trouver la baraque, vieille maison du coin cachée sous des arbres. On rentre la réno dans la grange, le pépé lui a préparé le chèque, le boulot est plus simple avec les gens de bonne foi. Pour repartir il y a de gros travaux le long de la route, c'est étroit, il faut serrer sur l'accotement, à cette saison c'est chaud, c'est froid et mouillé surtout. Je ne me suis pas enlisé c'est déjà pas mal.

    Demain j'ai une grosse journée, je voudrais bien avancer, j'appelle le premier client du matin mais il est sur messagerie. J'essaye plusieurs fois, mon cul Paul. La maison n'est pas bien loin du resto où je coupe ce soir, je vais jeter un œil mais il n'y a personne, je rereretéléphone, personne. Je ne vais pas les harceler, on verra ça demain. Tant pis pour mon avance, je redescends au Temple sur Lot.